Malgré les incertitudes liées à la façon dont le gouvernement anglais gèrera le Brexit et l’inconnue des élections françaises, les marchés financiers ont encore gagné du terrain. Mais le mois de mars a aussi vu une nouvelle hausse des taux directeurs américains. Toutefois, les caisses de pension ont enregistré une performance positive.

Les bons chiffres macro-économiques et des attentes positives de la part des analystes de sociétés ont permis aux actions de réaliser la meilleure performance parmi les différentes classes d’actifs. Les obligations ont été moins en forme, surtout celles devisées en francs suisses qui affichent la plus mauvaise performance du mois. L’immobilier a délivré une autre performance positive et se retrouve ainsi avec les actions suisses avec trois mois consécutifs de hausse. Les hedge funds restent en territoire négatif durant le premier trimestre malgré une légère hausse constatée en mars.

Les indices Pictet montrent aussi l’impact positif des actions et celui négatif des obligations. L’indice LPP-25, majoritairement investi en obligations, affiche la moins bonne performance alors que l’indice LPP-60 bénéficie du fort mouvement à la hausse des marchés des actions.

Pour le premier trimestre de 2017, les caisses de pension, quelque soit leur taille, proposent une performance supérieure à 2%. Ce sont surtout les petites caisses qui ont tiré leur épingle du jeu avec un gain de 2,72% en moyenne.

Depuis 2012, les caisses de pension faisant partie de l’étude d’UBS ont gagné 4,85% en moyenne et sur une base annualisée. Les caisses dont la fortune dépasse le milliard de francs suisses sont en tête avec un rendement de 5,01%.

Le ratio risque/performance a augmenté au cours des 36 derniers mois grâce à la bonne performance des caisses de pension dans un environnement de faible volatilité. Les caisses de pension ayant une fortune dépassant 1 milliard délivrent le meilleur ratio (1,51) alors que les plus petites affichent le moins bon ratio.

 

Les prochains mois seront riches en évènements politiques avec des élections en France et en Allemagne et des questions importantes sur les modalités du Brexit ou sur la situation économique en Italie.

La politique des banquiers centraux aura aussi une forte influence sur les marchés financiers, en particulier sur le secteur obligataire. La plupart des analystes tablent sur plusieurs hausses de taux aux Etats-Unis et certains se posent la question sur la future politique de la BCE.