Les marchés des montres et de la bijouterie connaissent un ralentissement de leur activité depuis quelques années suite à une baisse de la consommation des chinois et des russes. Mais cette tendance baissière n’a pas affecté les différents segments des pierres précieuses de la même façon.

Si les diamants de sertissage ainsi que certaines pierres semi-précieuses utilisées dans la bijouterie « commerciale » ont vu fléchir leurs prix, tel n’est pas le cas pour les pierres haut de gamme, surtout celles non traitées.

Si nous nous attachons au marché du diamant nous constatons que 2016 a été une année stable pour les diamants blancs. Par contre, les diamants de couleurs ont battu des records aux ventes aux enchères de Sotheby’s et de Christie’s à Genève en mai et novembre 2016.

Cette tendance a été confirmé début du mois d’avril avec la vente record du « Pink Star » chez Sotheby’s Hong Kong. Le diamant de 59,60 carats, le plus grand diamant de sa catégorie jamais certifié par l’Institut américain de gemmologie, a été acheté pour la somme de 71,2 millions de dollars.

Mais est-ce qu’un investissement dans des pierres précieuse serait judicieux ? Oui selon certains professionnels de la branche qui estiment que les pierres dites « investment grade » sont une réelle option de diversification de portefeuille ainsi qu’une forme « compacte » de richesse et moins lourde que l’or, par exemple.

Une étude de Rapaport USA montre qu’un achat de diamants en janvier 2007 aurait été source de profit et ce, quelle que soit la qualité de la pierre.

 

Le tableau montre que l’or s’est révélé un placement judicieux avec une hausse, en dollar, de 81,3% mais il est talonné par le diamant de 5 carats. En comparaison, un investisseur suisse ayant investi 1’000 francs durant la même période dans une action de Novartis aurait gagné 49,28% (dividendes réinvestis).

Diamonds are also investor’s best friend.