En 2016, les actions russes accompagnaient les actions brésiliennes et celles des sociétés aurifères dans le haut du classement des meilleures performances. La victoire de Donald Trump aux élections américaines avait même accéléré le mouvement haussier en fin d’année.

Les analystes étaient plutôt positif pour l’année 2017 en se basant sur un relâchement des sanctions commerciales et sur un prix du pétrole stable voire à la hausse. La réalité est toutefois différente.

Des divergences politiques sur la situation en Syrie ont envenimé les relations entre les Etats-Unis et la Russie. M. Tillerson et son homologue M. Lavrov ont échangé leurs points de vue lors d’une réunion tenue à Moscou la semaine passée. La conclusion aura été que la Russie a opposé son veto aux Nations Unies lorsqu’il s’agissait d’interventions en Syrie. Le président russe reste ainsi le plus puissant allié du président Bashar al-Assad.

L’indice Micex a ainsi perdu toute la performance réalisée depuis l’élection du président américain voire même se retrouve à un niveau inférieur à celui de novembre 2016.

 

 

Suite à cette baisse, le marché russe devient le moins cher des pays émergents depuis 2015. Par contre il est surprenant de constater que, si les actions souffrent de la situation politique, le marché obligataire ne bouge pas. Le risque associé au crédit est stable depuis le début de l’année et se retrouve même au plus bas depuis 3 ans. La recherche de rendement explique certainement une grande partie de cette situation.

 

(Source: zerohedge)

L’avenir nous dira si les investisseurs achèteront au son des canons.

 

Performances des fonds d’actions russes