Les chiffres économiques montrent une croissance mondiale stable et les marchés financiers les ont salué en offrant une performance positive durant le mois de juillet. Ces bonnes performances se reflètent dans les résultats des caisses de pension qui affichent la deuxième meilleure performance mensuelle de l’année.

En juillet, les caisses de pension de l’échantillon d’UBS ont toutes gagné du terrain. La performance moyenne se situe à 1,09%. Les petites caisses de pension affichent les meilleurs résultats et gagnent 1,23% alors que les plus grandes occupent la troisième place avec 0,97% de rendement.

La hausse des taux d’intérêt survenue le mois précédent a été complétement digérée par les marchés qui ont repris leur tendance haussière. Les actions étrangères ont été les meilleurs performers suivies par les obligations libellées en devises étrangères. Seule classe d’actifs affichant une performance négative, les obligations devisées en francs suisses qui perdent 0,32%.

L’immobilier gagne encore quelques points qui lui permet ainsi d’être la seule classe d’actifs n’ayant pas montré de performance mensuelle négative depuis le début de cette année. Finalement les hedge funds reprennent un peu de couleur mais restent les plus mauvais de la classe depuis le début de l’année.

Les indices Pictet reflètent l’excellente performance des actions suisses et étrangères. La LPP-60 qui investit 60% des encours dans cette classe d’actif délivre la meilleure performance en juillet comme depuis le début de l’année.

Source: Pictet

2017 s’annonce comme étant une année favorable pour les petites caisses de pension qui offre un rendement de 5,25% à fin juillet. Cependant, depuis 2012, les grandes caisses de pension sont les meilleures avec une performance de 5,06%.

Le ratio risque/performance a augmenté en juillet grâce à la bonne tenue des marchés dans un environnement peu volatile. Ce ratio s’affiche à 1,27% en juillet, contre 1,18 en juin, sur les 36 derniers mois. Les grandes caisses de pension restent en tête de peloton.

Avec ces résultats, les caisses abordent le deuxième semestre sous de bons augures. Il ne faudra pas que le moteur principal de la performance, les actions, montre des signes d’usure car les obligations ne pourront certainement pas prendre le relais.