La semaine dernière, il y a eu un jour très très moche. Mais très moche style mousson, il a plu du matin au soir sans « presque » s’arrêter. C’est le jour que j’ai choisi pour tester la Jaguar F-Type, avec le nouveau moteur 2 litres de 300 chevaux. Et, « last but not least », en version cabriolet.

L’Audio de la Jaguar F-Type

Je me réjouissais de pouvoir enfin rouler les cheveux au vent sans me contenter d’un toit ouvrant, mais d’un vrai cabriolet. Il faut d’ailleurs reconnaître que la Jaguar est un VRAI cabriolet, avec ses avantages et ses inconvénients. Le premier des inconvénients, c’est que quand il pleut, ça vous fait une belle jambe d’avoir un cabriolet. Comme à Genève il pleut quand même beaucoup, je me suis régulièrement posé la question sur l’utilité de la chose.

Mais je dois dire que la Jaguar a un gros avantage ; dès que vous rentrez dedans, vous n’avez plus envie d’en sortir. Capotée ou pas capotée. Et comme la capote est électrique, vous n’avez pas besoin de sortir de la voiture de toute façon. La prise en main est super-rapide, bien que j’ai eu quelques soucis pour trouver le bouton pour avancer le siège et comme je fait péniblement 1 mètre 71, les premiers kilomètres furent compliqués à devoir choisir entre les pieds sur les pédales et les mains sur le volant en ne voyant que le compte-tour ou les mains sur le volant, la vue sur la route, mais sans toucher les pédales.

Je ne vous cache pas qu’il y a un des « modes » qui est dangereux mais qui vous permet de vous déplacer et l’autre qui est « safe », mais avec lequel vous n’allez pas très loin. Mais bon, au bout de deux feux rouges à l’aveugle, j’ai compris que les ingénieurs de chez Jaguar avaient mis la commande du siège dans la porte à gauche, avec deux boutons longilignes qui symbolisent la forme d’un siège, il fallait y penser.

Après, il y a le bruit. Je dois dire que mon côté excessif espérait secrètement avoir l’occasion de tester l’avion de chasse de la gamme et que je doutais un peu de la version « light ». Mais pour être franc, non seulement le moteur est largement suffisant pour se faire retirer le permis et la liberté, mais en plus le bruit du moteur a été parfaitement travaillé par Jaguar et elle produit ce bruit rauque caractéristique des gros moteurs. Pour un 2 litres, il n’y a pas de quoi avoir honte. Au contraire.

Je vais vous dire, je me suis littéralement éclaté au volant de ce gros jouet tout rouge. Rouge n’est pourtant pas la couleur standard de chez Jag, mais je dois dire qu’une fois dedans et de nuit, je n’ai pas fait la différence entre un vert bouteille et un rouge Maranello, même si le « rouge Maranelon n’est probablement pas dans le catalogue, mais vous voyez ce que je veux dire.

Cette voiture est belle et elle est parfaitement réussie. Mais en plus, elle génère un capital sympathie assez impressionnant à tel point que même une dame de la fondation des parkings m’a laissé une chance de payer mon stationnement « seulement parce que la voiture était jolie » – comme quoi si la F-Type parvient à arracher un sourire à ces gens-là, c’est que la mission du conglomérat Indo-Britannique a été parfaitement accomplie.

Les kilomètres sont passés comme une lettre à la poste et plusieurs fois, je me suis demandé si je n’allais pas pousser la folie à descendre sur la Côte d’Azur pour voir comment elle se comporte dans son élément, le soleil est les routes sinueuses. Le temps imparti et surtout la météo pourrie genevoise m’ont forcé à rester, je ne voulais pas manquer de tester un cabriolet sous une bonne pluie d’automne. Je suis donc parti dans les contreforts jurassiens pour voir comment Mademoiselle se comporte dans les cols et en montagne.

Confirmation ; c’est une sportive qui demande qu’à rouler. Elle donne envie de rouler, c’est comme monter sur votre moto un samedi d’été ensoleillé. C’est exactement ça, la Jaguar F-Type Cabriolet est une moto avec 4 roues. Même après l’avoir ramenée au garage, je rêvais d’un week-end avec les cheveux et les chevaux au vent. J’ai même pensé me laisser pousser les cheveux pour qu’ils soient « plus » au vent.

Franchement j’ai tout aimé. Pourtant, je ne suis pas le client type pour ce genre de véhicule, d’ailleurs je peine à imaginer où je pourrais bien caser mon Labrador. Le F-Type est une seconde voiture, voir une troisième, mais c’est une voiture fabuleusement fun – et je remercie le Garage Autobritt de me l’avoir prêtée pour la journée, si ils pouvaient me la re-préter l’été prochain je suis preneur.

Et puis, même fermée elle reste une belle voiture, l’intérieur est relativement bien feutré pour un cabriolet. Les sièges vous enveloppent parfaitement, les ceintures vous plaquent au fond du siège en cas de freinage appuyé, c’est une vraie voiture de sport qui reste abordable, puisqu’à partir de 69’000 Frs, elle pourrait être à vous. Pas à moi, mais à vous. Parce que moi j’en ai causé au Labrador et ça ne lui convient pas trop.

C’est donc un superbe cabriolet ou un superbe coupé qui se place au-dessus de la concurrence du type Fiat Spider ou Mazda MX-5 sans compter qu’avec son moteur 2 litres, ça vous coûtera moins cher en impôts genevois et vous n’aurez pas besoin de monter une association à but non-lucratif en Valais juste pour avoir les plaques valaisannes. Comme je ne peux pas dire que du bien, il faut tout de même que je note le fait que l’anti-patinage est mal placé…

Je m’explique. Lorsque vous avez la main sur le levier de vitesses et que vous vous décontractez nonchalamment alors que vos cheveux flottent derrière vous, si vous laissez subrepticement glisser votre main légèrement en arrière, elle va se poser pile-poil sur le bouton qui déclenche l’anti-patinage. Après deux pressions, même légères, vous vous retrouvez sans assistance. Faites-moi confiance que, quand il pleut et que vous partez de la douane pour vous jeter dans les cols de montagne, vous n’avez pas envie que l’anti-patinage vous fasse défaut. Je me suis fait un superbe travers qui m’a valu une augmentation massive de mon rythme cardiaque de sportif pas vraiment d’élite et une coulée de transpiration qui m’a fait penser « tiens, j’ai omis de fermer la capote ».

Autrement ce truc est juste fantastique à rouler et je me suis amusé comme un gamin. L’électronique embarquée est parfaite, les palettes au volant rendent le pilotage encore plus fun en montagne, je vous le dit, il ne m’a manqué que le soleil. Mais bon, en même temps s’il avait fait beau, j’aurais passé ma journée à frimer le long des quais à 15 à l’heure et ce n’est pas le terrain de jeu privilégié de la Jaguar.

En conclusion, le fauve est adorable, il peut prendre l’aspect d’un gros chat domestiqué nourri aux croquettes 5 étoiles de chez Sheeba, mais sous ses faux airs d’animal d’appartement, la Jaguar F-Type vous surprendra, principalement en bien.

Reste plus qu’à faire de la place dans le garage pour la garder sous la main pour les beaux jours. C’est ce qui m’angoisse avec ces chroniques autos, je vais me retrouver avec douze voitures à la maison et que deux mains pour les conduire, sans parler du temps qu’il faut pour s’en occuper et des leasings qu’il faut gérer.

Ceci dit, la Jaguar F-Type Cabriolet avec son moteur 2 litres de 300 chevaux et sa capote électrique qui s’ouvre toute seule jusqu’à 50 kilomètres heures ne demande qu’une chose : que vous vous asseyiez derrière le volant et de vous emmener dans le Sud.

Ou d’attendre le printemps prochain pour la re-tester encore, juste pour être sûr

Merci encore au Garage Autobritt à Genève de m’avoir mis ce véhicule d’exception à disposition, il m’a (presque) donné envie d’échanger ma moto contre un cabriolet ou alors d’acheter un cabriolet en plus de la moto.

Thomas Veillet
Investir.ch


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