La période couvrant fin septembre 2016 à fin septembre 2017 a vu la taille de la masse sous gestion des fonds, actifs et passifs, croître de 16.06% pour atteindre la somme de 21,1 trillions de dollars. Sur les 6 classes d’actifs référencées par Lipper, celle des actions a augmenté de 21.6%. Les fonds de matières premières ainsi que les fonds alternatifs ont, pour leur part, perdu du terrain.

Si nous prenons du recul et ne regardons que les flux nets donc sans l’effet marché, nous voyons que depuis le 30 septembre 2016, les fonds ont ainsi attiré 691,2 milliards de dollars. Les ETF mettent la main mise sur les encours avec la coquette somme de 686 milliards de dollars. Toujours en termes de flux nets, la classe d’actifs qui aura attiré le plus d’investisseurs est celle des obligations. Ces investisseurs ont acheté pour 191.3 milliards de dollars d’ETF et pour 145.9 milliards de fonds actifs.

Mais le plus frappant reste le domaine des actions. Les acheteurs se sont portés sur les ETF avec des achats de 498.5 milliards de dollars mais en vendant dans le même temps pour 236 milliards de fonds actifs.

Donc malgré un appétit certain pour les classes d’actifs risqués comme les actions et malgré un environnement de hausse des taux, les investisseurs achètent encore et toujours plus de fonds obligataires que de ceux investis en actions.

Lipper a aussi introduit la notion de macro-groupe ce qui donne une vision encore différente des performances. Si tous les fonds montrent une performance moyenne de 15.91% sur la période, il faut différencier cette performance. Le tableau suivant souligne les excellentes performances moyennes des fonds de pays émergents, des fonds d’actions américaines et de ceux des pays développés qui chacun offre une performance supérieure à 25%. Par contre, les fonds obligataires occupent le bas du classement avec ceux investissant dans le secteur des matières premières.

Sur les 155 différentes classes de fonds définies par Lipper, la meilleure performance est attribuée aux « Equity Leverage Funds ». Mais cette classe est suivie de près et sans surprise par deux secteurs couvrant les valeurs technologiques. La première région, en termes de performance boursière, occupe e quatrième rang et il s’agit des actions chinoises. Rappelons que certaines de plus « fortes » valeurs boursières du domaine de la technologie sont traitées sur les marchés chinois.