En novembre, la performance des caisses de pension a été quasi nulle. Mais les marchés n’ont pas été aussi calmes que les rendements pourraient laisser entendre.

En novembre, les caisses ont enregistré en moyenne une hausse de 0,07%. Les grandes tiennent le haut du pavé avec une performance de 0,16% alors que les plus petites ferment la marche avec 0% de rendement mensuel.

 

Les actions ont encore été le moteur de la performance. Les actions suisses avec une hausse de 0,45% et les étrangères avec 0,40% sont les deux seules classes d’actifs à montrer une performance positive en novembre. Les obligations suisses et étrangères ont souffert d’une légère remontée des taux alors que les hedge funds sont les plus mauvais de la classe avec une perte de 1%.

 

Source: Pictet

Les indices Pictet montrent que la prise de risque par le biais d’une allocation importante en actions a porté ses fruits. L’indice LPP 60 délivre la meilleure performance à la fois pour le mois de novembre et pour les onze premiers mois de l’année. Les obligations souffrent car les investisseurs ne savent pas vraiment comment les banquiers centraux pourraient modifier leur politique monétaire accommodante. La faible performance des obligations se reflète dans les chiffres de l’indice LPP 25.

Les caisses de pension de l’échantillon UBS ont dégagé une performance de 7,11%en moyenne en 2017. Les grandes caisses restent les meilleures avec 5,38% suivies par les caisses gérant moins de 300 millions de francs qui offrent un résultat de 5,36%. Depuis 2012, les caisses performent en moyenne de 5,30%.

Le ratio risque/performance a diminué en novembre par rapport au mois précédent. s’affiche. Ce ratio sur les 36 derniers mois se situe à 1,23 contre 1,31 précédemment. Les grandes caisses de pension restent en tête de peloton avec une valeur de 1,46.

Malgré des prises de bénéfice dans des secteurs comme la technologie ou la biotechnologie, les actions restent la meilleure classe d’actifs pour l’instant. Les évaluations des actions sont relativement « riches » mais les indicateurs économiques mondiaux restent positifs. L’évolution des taux aura été source de grands débats durant les onze premiers mois de l’année et le restera encore en décembre.