Les problèmes italiens et européens ont occupé le devant de la scène. Les marchés financiers n’ont pas été trop perturbés par le Brexit ni par la Comedia dell’arte.

Transactions

Aucune nouvelle transaction n’a été effectuée durant le mois de septembre. Des dividendes pour un montant total de CHF 82.08 ont été versés durant le mois. CHF 16.16 de droit de garde pour le troisième trimestre ont été perçus.

Commentaires de marché

Le mois de septembre a été le témoin d’une hausse de la volatilité des marchés. Il a commencé sur une note négative pour finalement terminer en territoire positif. La guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine s’est poursuivie avec l’annonce le 17 septembre d’une hausse des taxes US à 25% sur plus de 200 milliards de dollars de produits importés de Chine.

Mais l’Italie aura été la vedette du mois. Les tractations internes sur le niveau du déficit du gouvernement italien ont été dignes d’une pièce de théâtre. Les politiciens veulent à la fois garder l’euro mais voudraient faire fi des règles européennes en matière de déficit. Cette situation a affecté les marchés financiers à la fin du mois.

Les actions européennes finissent toutefois avec une légère hausse. L’EuroSTOXX 50 gagne 0,2% malgré une baisse de 1,5% le 28 septembre. Aux Etats-Unis, l’indice SP500 montre un gain de 0,4% alors que le gagnant se trouve au Japon avec le Nikkei 225 en hausse mensuelle de 5,5%.

Source: Bloomberg, BNP Asset Management au 28 septembre 2018

Si les marchés des pays développés ont tout de même fini sur une note positive, ce ne fût pas le cas des émergents. Le MSCI Emerging index a perdu 0,8% en dollars à cause de la baisse des pays asiatiques. Par contre les pays d’Amérique latine ont bénéficié d’un pétrole à la hausse.

L’or noir s’est apprécié d’environ 5% de hausse durant le mois de septembre. Ce niveau est le plus haut atteint depuis le mois de juillet.

Source: Bloomberg, BNP Asset Management, au 28 septembre 2018

Portefeuille

Le portefeuille dégage une performance légèrement négative en septembre. Le marché suisse a dégagé une hausse d’environ 1,3% alors que le MSCI World en francs suisses gagne environ 0,6%. Pour le troisième trimestre, le portefeuille gagne 1% alors que le SMI est en hausse de 5,5% et le MSCI World en francs suisses engrange 2,83%.

Performances septembre (gauche) et trimestrielles (droite)

La sous-performance du mois comme du trimestre s’explique par une allocation cash de 30% et ensuite de 15% (suite à un achat effectué mi-août) mais aussi par le fonds investi dans le secteur de la technologie qui a perdu 1,06% en septembre et 0,42% au troisième trimestre.

Performances depuis 01 janvier 2018

Depuis le début de l’année, le portefeuille perd 2,03% alors que le marché suisse baisse de 3,36%. Par contre, le MSCI World en francs suisses délivre une performance positive de 4,07%. Comme nous avions défini une allocation géographique particulière, nous voyons que la performance du portefeuille est sensiblement meilleure que celle du marché suisse des actions mais moindre que celle du marché global.

Les répartitions géographiques comme sectorielles ont relativement peu changé. Les chiffres ci-dessous sont datés du 31 août 2018. L’augmentation du pourcentage du cash s’explique par la baisse de certains investissements, donc de la valeur totale du portefeuille, compensée en partie par les dividendes reçus.

Allocation géographique et sectorielle, 30 septembre 2018

Nous avons maintenu une position cash dans l’attente de la fin du mois d’octobre qui nous donnera plus d’indications quant à la santé des marchés financiers et de la situation politique américaine.

Octobre

Le mois d’octobre est la hantise des investisseurs. Même si les anniversaires se suivent, ils ne se ressemblent pas. Quelques fois, le mois d’octobre a été noir mais la peur est qu’il soit rouge, évidemment. Cette année les marchés doivent aussi digéré les manœuvres politiques de Trump qui approche d’une date butoir. Les élections de mi-mandat auront lieu le 6 novembre prochain et les républicains veulent asseoir leur pouvoir. Jusqu’alors, le président américain est capable des pires prises de position. Donc « Wait and See ».