« La pollution atmosphérique est un tueur invisible », alerte l’Agence européenne de l’environnement dans son rapport sur la qualité de l’air publié fin octobre. Si la qualité de l’air s’améliore lentement dans les pays de l’UE, la pollution est toujours responsable de plus de 500 000 morts prématurées.

De récentes données de l’Organisation Mondiale de la Santé alertaient également sur la pollution atmosphérique: l’air de certaines mégalopoles devient irrespirable pour leurs habitants, en particulier en Asie. Aux côtés de nombreux centres urbains sont également les villes industrielles très touchées par la pollution aux particules fines. La ville indienne de Delhi présente la plus forte concentration en particules fines PM10, avec un taux moyen de 292 microgrammes par mètre cube.

Mais la pollution atmosphérique touche l’ensemble du globe: Dakar, Melbourne ou encore Lima font état d’un taux supérieur à 50 microgrammes par mètre cube. Si l’air est plus respirable à Paris ou Milan, qui affichent respectivement un taux de concentration de PM10 à 35 et 40 microgrammes par mètre cube, la situation n’en est pas moins inquiétante et des pics de pollution empoisonnent régulièrement la vie des habitants de grandes villes européennes. Pour rappel, les standards européens de qualité de l’air imposent des limites à 40 microgrammes par mètre cube en moyenne et les pics journaliers ne devraient pas dépasser 50 microgrammes par mètre cube.

 

Infographie: Les villes les plus polluées au monde | Statista
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