Janvier a été le mois des banquiers centraux. Le président de la Fed rassure les investisseurs et la banque centrale chinoise abaisse le ratio des réserves des banques. Les marchés financiers ont apprécié.

Transactions

Durant le mois de janvier, aucune transaction n’a été effectuée.

Commentaires de marché

Jerome Powell, président de la Fed, a adopté une posture plus défensive, considérant que l’économie pouvait donner des signes de ralentissement. Le président de la BCE emboîte le pas en se voulant plus souple dans sa politique de rachat d’obligations.

Du côté de chez Trump, nous pouvons lire qu’il voudrait reprendre les négociations avec les chinois. Dans le même temps, il devait faire face au « shutdown » partial du gouvernement. Le 25 janvier a vu la fin de cet épisode américain qui aura été le plus long de l’histoire.

Sur le plan politique es européens ne sont pas en reste. Le Brexit ressemble de plus à l’Histoire sans fin. Une certaine lassitude affecte les politiciens mais aussi les marchés financiers. Les titres européens ont gagné du terrain, plus que les japonais mais moins que les américains.

Le SP500 rebondit de 7,7% alors que l’EuroStoxx 50 grimpe de 5,3% et le Nikkei 225 de 3,8%. Ce dernier a souffert de l’appréciation du yen qui a stoppé la progression des titres exportateurs. Mais le mois de janvier a eu deux gagnants : le pétrole et les pays émergents. Le premier engrange 18,5% et le second 8,7%. Le prix du pétrole bénéficie des problèmes vénézuéliens. Les évaluations boursières de fin d’année 2018 des pays émergents offraient une bonne occasion aux investisseurs pour remettre un pied dans ces marchés.

Source: macrotrend.net

Au niveau sectoriel, les grands gagnants ont été les cycliques, en particulier l’énergie et les valeurs industrielles. Le secteur de la finance montre de bons résultats aux Etats-Unis mais moins en Europe.

Source: Reuters Datastream, BNPP AM

Portefeuille

Le secteur de l’énergie est faiblement représenté dans le portefeuille. Par contre l’industrie, la finance et la consommation discrétionnaire ont été des moteurs significatifs à la performance du mois de janvier.

Allocation sectorielle et géographique, 31 janvier 2019

Les pays émergents ne sont pratiquement pas représentés à l’exception de la Chine. Du point de vue géographique, le portefeuille est et restera principalement investi en Suisse et aux Etats-Unis.

La performance de janvier est inverse à celle du mois de décembre 2018. La fin d’année avait été très mauvaise avec une perte de plus de 11%. En janvier, une partie de cette performance a été comblée grâce à un gain de 11,05%. Ainsi le portefeuille se place devant le SMI et l’indice MSCI World.

Performance janvier 2019

Le rebond de la technologie et des capitalisations moyennes suisses explique une partie de cette surperformance.

Février

La saison des résultats trimestriels d’entreprise s’achève et les investisseurs se tournent vers les problèmes politiques aux Etas-Unis et en Europe. Les frictions entre les chinois et les américains peuvent apporter leur lot de volatilité donc « wait and see ».