Le mois d’avril a été le témoin d’une hausse relativement importante des marchés financiers. Les actions ont été les grandes gagnantes de la période.
Transactions
Durant le mois de mars, aucune transaction n’a été effectuée.
Commentaires de marché
En avril, les investisseurs semblaient rassurer quant à la vigueur de l’économie mondiale. Les commentaires accommodants des banquiers centraux et les chiffres macro-économiques ont donné une nouvelle vigueur aux marchés financiers.
Même si des instituts supranationaux tel que le FMI ont révisé à la baisse les taux de croissance de l’économie mondiale (de 3,6% à 3,3% en 2019), les investisseurs se sont focalisés sur les très bons résultats trimestriels des entreprises.
De plus, les européens se sont montrés à l’écoute des doléances des politiques anglo-saxons et ont accordé un délai supplémentaire à Mme Theresa May pour que le Brexit se déroule de façon la plus souple possible.
Certes, le président américain s’est révélé à nouveau le « joker » de ce scénario avec ses états d’âme sur le commerce mondial, que ce soit avec les chinois ou avec les européens. Il a, évidemment, rappelé que les échanges commerciaux avec les Etats-Unis sont sujets à caution.
Les cours du pétrole ont bénéficié de l’accord de réduction des quotas de production des pays membres de l’OPEP. La situation politique au Venezuela et les sanctions américaines contre l’Iran ont ajouté de « l’huile » sur le feu. Il en résulte une hausse du cours du baril de WTI de 6,3% en avril.
Ceci n’a pas été suffisant pour doper les indices des pays émergents. Le MSCI Emerging markets en dollars ne progresse que de 2% alors que l’Eurostox 600 gagne 4,9% et le SP500 3,9%. L’indice suisse SMI se comporte relativement bien et affiche un gain de 3,08% en avril.
Au niveau sectoriel, les valeurs technologiques, financières et de consommation cyclique sont les principales sources de performance. Par contre, les secteurs défensifs tels ceux de la santé ou des services aux collectivités ont moins bien performé dans un environnement où les taux longs sont en repli.
Portefeuille
En avril, le portefeuille a bénéficié de la bonne tenue des marchés financiers. Comme son exposition aux pays émergents est réduite et comme les secteurs de l’immobilier et des services aux collectivités sont faiblement représentés, sa performance est meilleure que celle des indices suisses ou internationaux.
Mai
« En mai fait ce qu’il te plaît ». Cet adage a toujours été synonyme de surprise et Trump sera celui par qui celle-ci viendra (Iran, Chine, Europe…).
Comme nous l’avions déjà mentionné, une volatilité basse et des indices boursiers au plus haut devraient pousser les investisseurs à acheter de la protection. Comme le portefeuille est trop petit et les frais trop importants pour le faire, nous rappelons qu’une réserve de CHF 3’000 est en place pour acheter le marché sur faiblesse.