L’adaptation à une économie à bas carbone va s’accélérer ces prochaines années et les investisseurs pourront tirer profit de ces transformations.

La banque Piguet Galland a émis un nouveau certificat qui aborde la thématique du changement climatique et des initiatives qui se mettent en place sur le plan industriel industriel autour de cette prise de conscience. La gestion en a été confiée à Ed Yau, qui gère également le certificat «Asian Prosperity»créé voilà bientôt deux ans.

Le certificat «Climate Action» se concentre sur des entreprises qui participent à la lutte contre le réchauffement climatique en offrant par exemple des solutions innovantes pour réduire les émissions de carbone. Ces entreprises portent principalement leurs efforts sur cinq secteurs clés: les nouvelles énergies, la construction durable, l’économie circulaire, le transport responsable et les technologies d’adaptation. L’univers d’investissement retenu croise le MSCI world et les données ESG de Ethos-fondation suisse.

Les marchés financiers sous-estiment encore la vitesse à laquelle ces transformations vont se dérouler.

Année après année, les impacts du changement climatique deviennent en effet plus tangibles. Selon les Nations Unies le coût économique des catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique est passé de 1’300 à 2’900 milliards de dollars entre 1978 et 2017. Quant aux émissions de gaz à effet de serre, elles continuent d’augmenter et dépassent désormais de 50% leur niveau de 1990. Pour limiter ces phénomènes, des investissements massifs sont nécessaires. Les entreprises qui se sont engagées dans cette évolution représentent donc des opportunités d’investissement uniques. C’est plus particulièrement le cas pour celles qui ont pris de solides positions sur les énergies renouvelables, les matériaux écologiques, le recyclage, la mobilité électrique et les équipements durables. Au cours de ces prochaines décennies, elles vont bénéficier de demandes accrues pour leurs solutions innovantes.

«Les marchés financiers sous-estiment encore la vitesse à laquelle ces transformations vont se dérouler, souligne Ed Yau, pour la direction des investissements de Piguet Galland. L’adaptation à une économie à bas carbone va s’accélérer ces prochaines années. Les messages sont bien passés lors de la Cop21. Pour s’en persuader, il suffit de regarder du côté des grands investisseurs comme les fonds de pension norvégiens ou californiens. Aujourd’hui, ils se focalisent de plus en plus sur la décarbonisation de leurs portefeuilles. De plus en plus d’entreprises ont intégré ces changements et, sur les marchés financiers, il ne fait aucun doute qu’elles bénéficieront à terme d’une forte prime.»