Cette année, le risque de bulle a augmenté pour Francfort et Paris, alors qu'il a diminué pour Londres.

Munich est considérée comme la ville où le risque d’éclatement d’une bulle immobilière est le plus élevé, selon une étude publiée fin septembre par la banque d’investissement UBS. Parmi les autres villes à risque figurent Toronto, Hong Kong, Amsterdam et également Paris.

UBS a déterminé son indice de risque en examinant divers indicateurs, dont les ratios du prix des logements par rapport aux loyers et par rapport aux salaires, ou encore la hausse de la dette hypothécaire et des dépenses de construction par rapport à la croissance du PIB.

Sur les 24 villes incluses dans l’analyse, toutes choisies pour leurs prix élevés de l’immobilier, sept ont été évaluées comme menacées par une bulle immobilière car présentant un score supérieur à 1,50. Douze autres ont été considérés comme ayant un « marché du logement surévalué », parmi lesquelles en première place Zurich (1,40), Londres, San Francisco ou encore Madrid. Genève, présentant également un « marché du logement surévalué »,  arrive en 14e place avec un score de 0,90.

Les résultats de l’étude montrent encore que des villes comme Singapour, Milan ou Dubaï présentent un marché immobilier correctement évalué.

 

Infographie: Les villes menacées par une bulle immobilière | Statista
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