Lorsqu’une petite envie de whisky, de panse de brebis farcie et de tweed made in Scotland vous tenaille alors rien ne vaut un séjour à Edimbourg.

Le site de l’UNESCO propose une description particulièrement synthétique et intéressante de la ville d’Edimbourg. La capitale de l’Ecosse est une juxtaposition de la vieille ville et de la nouvelle ville dont chacune garde un urbanisme bien distinct.

« La vieille ville s’étend le long d’une crête allant du Château, perché sur son spectaculaire piton rocheux, jusqu’au Palais de Holyrood. Sa forme reflète la répartition médiévale des parcelles de Canongate, bourg dépendant de l’abbaye de Holyrood, et la tradition nationale de bâtir en hauteur sur des parcelles étroites, ou «tofts», séparées par des ruelles, ou «closes», ce qui permit l’édification de certains des bâtiments les plus élevés de leur époque, les maisons de rapport, imposantes, solides et typiques. »

« La ville nouvelle, construite entre 1767 et 1890 sous forme de sept villes nouvelles sur la plaine glaciaire au nord de la vieille ville, est structurée et constituée de manière cohérente comme une concentration peu commune d’ensembles planifiés de bâtiments en pierre de taille de grande qualité et de style néoclassique, œuvres de célèbres architectes, dont John et Robert Adam (1728-1792), Sir William Chambers (1723-1796) et William Playfair (1790-1857). Totalement intégrés dans le paysage urbain, des jardins ont été conçus pour tirer le meilleur parti de la topographie tout en formant un réseau développé d’espaces ouverts publics et privés. »

Mais revenons à nos moutons

Acheter un vêtement en tweed requière un minimum de connaissance. Le tweed tout d’abord était le vêtement habituel des habitants des comtés écossais du nord. En 1840, lady Dunmore, épouse du laird (seigneur) de Harris, décida de répandre l’usage du Harris Tweed parmi ses amis pour dynamiser l’économie locale de Harris. Mais ce n’est qu’en 1933, grâce au Harris Tweed Act, que le fameux Harris tweed devient une institution. L’Acte stipule que le Harris Tweed doit être constitué à 100% de «laine vierge teinte et filée dans les Îles Hébrides, et tissée à la main, à la maison, par les habitants des îles de Lewis, Harris, Uist et Barra.»

Il existe plusieurs magasins qui vendent des tweeds de qualité à Edimbourg. Toutefois, il faut garder à l’esprit qu’un tweed pas cher équivaut à un tweed «made in China». Donc une des adresses qui mérite un détour est Stewart Christie &Co. Cette enseigne date de 1720 et a été reprise il y a environ 4 ans par de nouveaux propriétaires qui ont réussi à insuffler une nouvelle vie à celle-ci. Lorsque vous franchissez le seuil vous avez cette impression de faire partie d’un film comme Kingsman. Si vous achetez une pièce de vêtement chez eux, vous ne serez plus jamais le/la même.

Après l’effort, le réconfort

Comme dans toutes les villes, il y a plusieurs façons d’appréhender un repas. Certains cherchent des chefs et leur cuisine, d’autres voudraient goûter des plats traditionnels. Le voyageur aura peut-être envie de combiner la dégustation d’un plat traditionnel en buvant un breuvage local. Si en Italie, en France ou en Espagne, la boisson locale se trouve être le vin, à Edimbourg il s’agira plutôt de la bière ou du whisky.

 

Source: TripAdvisor

Assez de bière, buvons du whisky. Parmi la liste des restaurants et pubs, l’amateur de cuisine et de whisky pourra choisir un endroit sélect, The Scotch malt Whisky Society (28 Queen Street), ou un pub, le Dirty Dick’s (159 Rose St). Pour le premier il faudra qu’un membre de la société vous invite (bien que…). Sachez que si vous craquez pour une paire de chaussures ou un costume en tweed d’un certain prix, vous aurez certainement l’occasion d’en trouver un. Quant au pub, il vous permettra de manger un «Fish and Chips» ou un «Haggis» tout en dégustant plusieurs whiskies écossais (la carte est longue, très longue).