Une nouvelle année chinoise sous le signe du coronavirus

Transactions

En janvier 2020, aucune transaction n’a été effectuée et aucun dividende n’a été versé.

Commentaires de marché

Le mois de janvier a vécu deux phases distinctes: la première pendant laquelle les voyants étaient au vert et la deuxième, victime collatérale du coronavirus.

Le début de l’année était caractérisé par une phase de «risk-on» avec comme toile de fonds des indicateurs économiques encourageants et des résultats d’entreprises supérieurs aux attentes aux Etats-Unis. Les effets de la trêve commerciale entre les américains et les chinois contribuaient à un environnement boursier serein.

Le 21 janvier cette situation de bonheur presque béat changea. L’annonce officielle chinoise de la transmission interhumaine du coronavirus (nCov 2019) marque un tournant dans les marchés financiers.

Les actions dévissent rapidement et la dernière semaine du mois voit une augmentation de la volatilité. Au final, l’indice MSCI AC World recule de 1,2% et l’indice MSCI Emerging baisse de 4,7%. Comme dans les épisodes de 2003 et de 2009, les bourses asiatiques sont plus affectées que celles des Etats-Unis et de l’Europe. L’indice Eurostoxx 50 perd 2,8% sous la pression des valeurs du luxe, du tourisme et des bancaires. Ces dernières sont aussi pénalisées par la baisse des taux longs. Seul le marché suisse a résisté et gagne même 0,1%.

Les marchés obligataires se sont à nouveau bien comporté grâce à la fuite vers les valeurs refuges. Le 10 ans américain avait commencé l’année avec un rendement de 1,92% mais termine le mois à 1,51%. Le 10 ans allemand termine au plus bas depuis mi-octobre 2019.

Répartition sectorielle et géographique au 31 janvier 2020

Portefeuille

En janvier, le portefeuille se comporte moins bien que le MSCI World et que le SMI. L’indice des valeurs stars helvétiques bénéficie du statut de valeur défensive des poids lourds de la consommation et de la santé. La force du franc suisse, valeur refuge au même titre que le yen ou l’or, pèse sur la performance des investissements étrangers.

L’investissement en titres chinois a reculé de 6,70% en janvier (10% du portefeuille) et celui dans des valeurs internationales de 2,29%. Les titres du secteur de la technologie se sont bien comportés en gagnent un peu plus de 1% mais ne suffisent pas à compenser la baisse des valeurs chinoises.

Les deux investissements dans des fonds indiciels sur le marché suisse finissent en baisse respectivement de 0,45% et 0,81% alors que les indices SMI et SPI affichent des résultats positifs. Ceci s’explique en partie avec les écarts entre les prix de l’offre et de la demande. Espérons que l’écart sera favorable fin février.

Février 2020

Le mois de février sera le témoin de deux forces. D’une part les liquidités à disposition pour investir dans les marchés financiers et, d’autre part, la peur d’une baisse violente des bourses si le coronavirus devait perdurer.

Les économistes seront très rapides dans leurs révisions à la baisse des projections de l’activité économique. Nous verrons si ces derniers pousseront les investisseurs à se tourner sur les classes d’actifs défensifs telles que les obligations d’états ou l’or.

Comme notre portefeuille est totalement investi nous n’envisageons aucune modification en février.

 

Performance mensuelle