Le virus affaiblit aussi les marchés financiers. Au fur et à mesure que l’épidémie se répand, les bourses se décomposent.

Transactions

En février 2020, aucune transaction n’a été effectuée et aucun dividende n’a été versé.

Commentaires de marché

Fin janvier les opérateurs de marché ont dû digérer un plat inconnu, le Covid-19. La Chine mettait en place un plan d’urgence et le virus semblait lointain. La plupart des économistes ont essayé de comprendre comment celui-ci pourrait affecter les différentes économies. Hélas, les points de comparaisons avec les épidémies précédentes ne se sont pas révélés fort utiles.

A nouveau, les marchés ont vécu deux phases distinctes: La première, plutôt optimiste, portée par des nouvelles positives venant de Chine et la deuxième, teintée d’incertitude, qui s’assombrissait au fur et à mesure que le virus se propageait en Corée du Sud et en Italie. De fin janvier à mi-février, le MSCI World (en dollars) grimpe d’environ 4% avant de finir le mois en baisse de plus de 8%.

 

Répartition géographique et sectorielle au 29 février 2020

 

Comme en janvier, les actions ont été les victimes de la hausse de l’incertitude (matérialisée par la hausse de l’indice de volatilité VIX). Les actions mondiales perdent donc plus de 8% alors que les marchés émergents, grâce au bon comportement de la Chine, ne perdent «que» 5,4%. L’indice américain SPX s’enfonce de 8,4%, entraîné fortement à la baisse à cause d’un pétrole faible et de matières premières dont les cours anticipaient un fort ralentissement économique. L’Europe n’échappe pas à la baisse avec l’Eurostoxx 50 à -8,6% mais qui se comporte légèrement mieux que le Japon avec -8,9% pour le Nikkei 225. Le marché suisse n’a pas échappé à la règle malgré ses valeurs défensives. Le SMI et le SPI perdent un peu plus de 8,5%.

A nouveau, les grands gagnants sont les obligations américaines et allemandes. Le Bund à 10 ans fini le mois à -0,61% et flirte avec ses plus bas d’août 2019.

 

Performance février 2020 et depuis le début de l’année

 

Portefeuille

En février, le portefeuille a mieux performé que les indices. Le rebond du marché chinois a été le seul facteur expliquant cette performance. Le fonds de valeurs chinoises détenu dans le portefeuille et qui représente environ 7% ne perd que 0,3% en février. Les actions chinoises détenues dans d’autres fonds ont emboîté le pas. Ainsi, le portefeuille perd 7,34% et permet à la performance depuis le début de l’année de s’aligner sur les indices suisses et étrangers.

Mars 2020

Les économistes de tout poil vont réviser fortement leurs attentes mais l’incertitude demeurera. Les nouvelles de propagation du virus ne feront qu’attiser un feu déjà ravageur. Les marchés réagiront en fonction de l’évolution du virus et des politiques des banquiers centraux mais aussi des politiques d’investissement des états.

Comme notre portefeuille est totalement investi et que nous nous inscrivons dans un investissement à long terme, nous n’envisageons aucune modification en mars.

 

Performance mensuelle