L’année 2020 finit sur une note positive.

Transactions

En décembre 2020, aucune transaction n’a été effectuée. Des dividendes pour un montant de USD 20,33 ont été versés et CHF 16,16 de droits de garde trimestriels ont été payés.

Commentaires de marché

Les actions mondiales ont enregistré encore un excellent mois avec l’indice MSCI AC World en dollars qui progresse de 4,5%. Il enregistre ainsi une hausse annuelle de 14,3% en 2020.

Les investisseurs ont été rassurés par les banquiers centraux qui garderont le cap en 2021 et aussi par la fin de la très longue histoire du Brexit. L’annonce du début des campagnes de vaccination dans plusieurs pays a donné un peu d’espoir quant à une reprise économique en 2021.

Décembre aura été particulièrement favorable aux marchés émergents. Pour preuve l’excellente performance (7,2%) de l’indice MSCI Emerging en dollars. Porté par les actions asiatiques, particulièrement chinoises, l’indice finit l’année en hausse de 15,9%. Les valeurs technologiques ont poussé le marché américain, en particulier le Nasdaq. Celui-ci gagne 43,6% en 2020 alors que l’indice S%P 500 progresse de 16,3%. L’Europe est à nouveau le maillon faible. L’Eurostoxx engrange 1,7% (en euros) en décembre mais affiche une performance négative pour 2020 (-5,1%). La Suisse montre un SMI en légère hausse pour l’année (0,8%).

2020 a aussi été caractérisée par une baisse généralisée du billet vert. Contre l’euro et le franc suisse, le dollar a perdu environ 9%. Ceci montre l’impact des devises sur un portefeuille dont la monnaie de référence est le franc suisse.

Portefeuille

En décembre, le portefeuille gagne 1,97%. Comme lors du mois de novembre, la performance est plus faible que celle du SMI (2,17%) et surtout du MSCI World en francs suisses (3,24%). Les 20% de liquidités sont l’explication majeure de la sous-performance.

Répartition sectorielle et géographique au 31 décembre 2020

Pour 2020, le portefeuille affiche une progression de 3%. Cette performance dépasse celle du SMI mais, évidemment, reste bien en deçà de celle du MSCI World. Les raisons résident dans la politique de répartition géographique et monétaire des actions. La part des actions suisses (+ cash) doit être au minimum de 37% et celle des monnaies étrangères ne doit pas dépasser 30%.

Cette année a surtout été caractérisée par un premier trimestre effrayant pour les investisseurs mais aussi par un déploiement hors norme de ressources financières par les banquiers centraux. La conséquence est que Wall Street est en complet décalage avec Main Street. Il fallait donc rester investi pendant toute l’année et ne pas tenir compte de la réalité économique.

Du point de vue sectoriel, la technologie a été le meilleur investissement en 2020. Les confinements ont favorisé une accélération des dépenses en IT. Les nouvelles habitudes de consommation ont aussi affecté positivement une partie de ce secteur. Par contre le secteur financier a été malmené, surtout en Europe.

La performance du portefeuille a souffert de son exposition en valeurs financières bien que celle-ci soit légèrement inférieure à celle de l’indice MSCI World (11,4% vs 12,77%). Mais c’est surtout au niveau de l’exposition au secteur de la technologie que réside la faille. Le portefeuille détient légèrement plus que la moitié du poids sectoriel de l’indice MSCI World (13% vs 22%). La même remarque peut être faite pour le secteur des télécommunications (4% vs 8,9%).

Performances de décembre et de l’année 2020

Janvier 2021

Le mois de janvier est déjà largement entamé et il est clair que les 20% de liquidités n’ont pas encore été investis. Une partie de ce cash le sera fin janvier et le reste durant le premier trimestre. Rappelons que le portefeuille reçoit CHF 3’000 le 1er août de chaque année et que le but est d’être investi.

Pour 2021, les experts parient sur des taux qui resteront bas même si l’inflation devait montrer quelques signes de vie. Du point de vue sectoriel les avis divergent car certains parient sur un rattrapage des secteurs qui ont le plus souffert de la pandémie et qui seraient à même de montrer une belle performance si l’économie devait reprendre. D’autres pensent que le choix serait de prendre ceux de 2020 et de les garder.

Comme le portefeuille est relativement petit, il est difficile de mettre en place des paris très actifs. Mais force est de constater que le secteur de la technologie est sous-pondéré donc son poids sera ajusté en conséquence (en fonction aussi de la répartition géographique définie lors de la création du portefeuille).

 

Performance mensuelle