En janvier, la performance moyenne des caisses de pension de l’échantillon d’UBS s’affiche à -0,19% après déduction des frais.

Le mois de janvier a été caractérisé par des mouvements violents provoqués par les achats via la plateforme Robinhood. D’un côté, les petits porteurs ciblaient les positions de vente à découvert des hedge funds et ces derniers devaient liquider certaines positions pour faire face à des problèmes potentiels de liquidité. Les marchés ont donc subi des effets en cascade surtout durant la dernière semaine du mois.

Du point de vue macro-économique, les investisseurs ont adopté un scénario de reprise grâce notamment au plan de relance américain mais aussi grâce aux très bons résultats trimestriels annoncés par plusieurs sociétés américaines. La bonne santé chinoise aura aussi motivé les marchés qui voient ainsi un moteur de croissance mondiale.

Le mois a bien commencé pour les bourses mais finit sur une note négative qui a eu pour conséquence un recul des principales bourses en rythme mensuel. En devises locales les performances ont été de -2% pour l’Eurostoxx, -1,1% pour le S&P 500 et +0,8% pour le Nikkei 225. Le secteur de la technologie se distingue à nouveau lors que les titres financiers et du secteur de la consommation non cycliques ont souffert.

En moyenne, les caisses de pension suisses de l’échantillon affichent une baisse de 0,19% sur le mois. D’après les chiffres publiés par l’UBS, toutes les caisses de pension affichent en moyenne la même performance.

Ce début d’année voit les actions globales, les hedge funds et le Private Equity/Infrastructure offrir des rendements positifs allant de 0,85% à 1,60%. Les actions suisses sont les plus mauvais élèves de la classe avec une baisse de 0,88%. Avec une anticipation d’un retour de l’inflation, les marchés obligataires suisses comme étrangers ont contribué négativement à la performance.

Source : Pictet Asset Management

Les différents indices LPP de Pictet montrent que la part des actions étrangères a agi positivement sur la performance du profil le plus agressif. Cependant toutes les caisses ont une performance négative avec, compte tenu des circonstances, un marché obligataire qui a pesé sur le profil LPP 2015-25.

Le ratio risque/performance sur les 36 derniers mois, se situe à 0,77 contre 0,78 le mois précédent. Le meilleur ratio de Sharpe (0,90%) est l’apanage des grandes caisses de pension et le plus mauvais (0,65) se retrouve chez les petites caisses.

La structure par classes d’actifs, en fonction du capital, ne montre aucune variation notoire en janvier par rapport au mois précédent.