L’indice a augmenté au deuxième trimestre 2021 pour atteindre 1,90 point, une hausse avant tout provoquée par une poursuite de la dynamique des prix élevée sur le marché des logements en propriété.
Selon les experts d’UBS, l’indice a légèrement augmenté au deuxième trimestre 2021 passant de 1,78 à 1,90 point et reste ainsi dans la zone de risque. La hausse de l’indice était due à la forte hausse continue des prix sur le marché des logements en propriété et à l’accélération de la croissance du volume hypothécaire des ménages. Mais il ne faut oublier la demande de rendement de la part des institutionnels.
Les ménages s’endettent plus fortement
Les prix des logements en propriété ont augmenté de 5,4% au deuxième trimestre 2021 par rapport à l’année précédente. C’est la plus forte hausse depuis huit ans. L’évolution des revenus n’a ainsi pas pu tenir le rythme. Avant la crise du coronavirus, il fallait encore près de 6,5 années de revenus pour acquérir un logement moyen. Actuellement, le chiffre se situerait autour de 7,1 années de revenus. La capacité financière des achats de logements continue ainsi de se détériorer.
La demande en investissements reste élevée
Parallèlement à cela, les loyers proposés ont enregistré le plus fort recul depuis 1996 avec une baisse de 3,2% par rapport à l’année précédente. Ce fossé croissant entre les prix des logements en propriété et ceux loués renforce en particulier les risques du segment de l’immobilier locatif. Bien que les rendements réalisables aient baissé à un niveau record, et que les investissements ne valent guère plus la peine, la demande en investissements ne montre guère de changement. L’attente de nouvelles hausses des prix devrait constituer entre-temps un des principaux motifs d’investir dans l’immobilier locatif.
Selon les experts, la La reprise économique au deuxième semestre de cette année devrait certes empêcher la hausse de l’indice dans la zone de risque de bulle pour le moment.
Mais la pandémie peut changer la donne selon qu’elle reprenne de l’élan ou que les campagnes de vaccinations offrent un rempart solide contre une prochaine vague.