Les valeurs de croissance ont subi une correction majeure et les marchés souffrent à la fois de la peur de l’inflation et d’une crainte de la récession.
Transactions
Aucune transaction n’a été effectuée durant les mois de mai.
Commentaires de marché
Les prix de matières premières, surtout ceux du pétrole, commencent à peser sur la confiance des ménages. Aux Etats-Unis, le débat fait rage entre les économistes qui pensent que la Fed réagira de manière proportionnée et ceux qui sont convaincus que la politique de la banque centrale conduira à une récession provoquée par la hausse brutale des taux.
La banque centrale européenne emboîte le pas et sa directrice, Christine Lagarde, avait signifier que la première hausse des taux directeurs devrait intervenir en juillet. Cette politique vient s’ajouter au ralentissement de l’activité économique et au risque géopolitique toujours présent.
Après un mois d’avril douloureux, les investisseurs ont bénéficié d’un certain répit, l’indice MSCI All Country World ayant progressé de 0,2% en mai. Cette hausse a été complétée par une performance positive des obligations mondiales de 0,3%. Les actions « value » ont été la classe d’actifs la plus performante, avec un rendement de 2,2% sur le mois.
Les matières premières ont continué d’afficher une bonne performance, avec un rendement de 1,5% sur le mois, grâce à la poursuite de la hausse des prix du pétrole et du blé. Les valeurs de croissance ont continué à se débattre en raison de la compression des valorisations et de plusieurs avertissements sur les bénéfices très médiatisés. L’immobilier a été la classe d’actifs la moins performante, les indicateurs avancés suggérant que les marchés immobiliers américains et britanniques commencent à ralentir.
Le marché suisse a montré quelques faiblesses à l’image du SMI qui perd 1,97% en mai alors que le MSCI World hedgé en francs suisses ne perd que 0,55%.
Portefeuille
En mai le portefeuille a affiché une performance négative de 2,57%. Rappelons que ce portefeuille comprend environ 44% en valeurs du SPI et SPI mid-cap et que le franc suisse, valeur refuge, a progressé contre toutes les autres monnaies ce qui affecte le reste du portefeuille.
Un autre impact négatif a été la mauvaise performance des investissements dits de croissance qui représentent 16% du portefeuille.
Depuis le début de l’année, le portefeuille est en territoire négatif (-8,09%) mais fait mieux que le SMI (-9,82%) et que le MSCI World hedgé en francs suisses (-12,81%)
Ce portefeuille a été investi selon quelques règles et les aléas du marché ne changeront pas sa composition. Nous restons convaincus que pour le long terme les titres du secteur de la technologie bénéficient d’un changement de la société surtout si nous considérons que le fonds dans lequel nous avons investi n’a pas une orientation marquée sur des titres «à la mode». Quant à l’exposition au marché suisse, elle est le résultat des règles fixées lors de la création du portefeuille.
Ce faisant, nous évitons le piège du «acheter haut et vendre bas» qui caractérise une partie des investisseurs (ou traders).
Juin 2022
L’allocation du portefeuille ne changera pas jusqu’au 1er août, date anniversaire d’une rentrée de liquidités. Cette poche sera investie, ou pas, en fonction de la direction des marchés et des attentes concernant l’attitude des banquiers centraux.
Performance mensuelle