L’action du fabricant de vaccins BioNTech semble reprendre vie en bourse. Pour ceux qui pensent que son cours repartira prochainement à la hausse, Swiss DOTS est le meilleur endroit pour trouver les bons produits à levier.
Il y a un an, rien ne semblait pouvoir arrêter le cours de l’action BioNTech. Le titre, coté à la bourse américaine de valeurs technologiques NASDAQ, bondissait de plus de 40% en juillet 2021. Mi-août 2021, l’action culminait à un sommet historique de près de 458 dollars. La société de biotechnologie basée à Mayence affichait alors une capitalisation de plus de 100 milliards de dollars. Cette incroyable envolée a commencé avec le développement réussi d’un vaccin contre le coronavirus. Six mois seulement après son lancement, le vaccin «BNT162b2», commercialisé par BioNTech en collaboration avec le groupe pharmaceutique américain Pfizer, dépassait le seuil du milliard de doses livrées.
Ce qui semblait le début d’une histoire à succès s’est toutefois soldé par une grande désillusion sur le plan boursier. Dès l’été 2021, l’action BioNTech a commencé à piquer du nez. Aujourd’hui, la valeur du titre a été divisée par près de trois depuis son sommet historique. Avec l’accalmie sur le front sanitaire, les entreprises en pointe dans la lutte contre la pandémie – comme le fabricant américain de vaccins Moderna ou l’entreprise pharmaceutique suisse Lonza – ont été globalement délaissées par les marchés. Et pourtant, l’action BioNTech mérite qu’on s’y attarde cet été 2022. De nombreux traders l’ont d’ailleurs sans doute conservé sur leur watchlist. Ils trouveront sur Swiss DOTS les bons instruments pour dégager de la valeur à court terme. Rien qu’en juin, les émetteurs actifs sur la plateforme OTC ont lancé plus de 80 produits à levier sur BioNTech, mais nous y reviendrons plus tard.
Un nouveau vaccin anti-COVID prêt à être lancé
À la fin du semestre, une position longue aurait été payante. Sur une semaine, l’action BioNTech s’est appréciée de 17%. Les nouvelles provenant de l’entreprise expliquent en partie ce regain d’intérêt. Pour commencer, la société de Mayence a fait le point sur le développement d’une nouvelle version adaptée de son vaccin pour faire face aux variants Omicron. Dans le cadre d’une étude de phase 2/3, plus de 1’200 personnes, âgées de plus de 55 ans, ont reçu une quatrième dose de vaccin en rappel pour tester deux substances actives différentes.
La version monovalente de la nouvelle formule s’est avérée nettement plus efficace contre Omicron BA.1 que le vaccin BioNTech/Pfizer actuel. Mêmes résultats positifs, quoique moindres, avec la version bivalente. En laboratoire, BioNTech a déjà obtenu des succès contre les variants Omicron BA.4 et BA.5, qui sont actuellement à l’origine de la plupart des nouvelles infections. Les résultats montrent que, là aussi, les vaccins à ARNm adaptés peuvent être efficaces.
C’est justement cette dernière découverte qui devrait attirer l’attention des autorités de contrôle des médicaments. Il s’agit en effet pour elles de prendre des dispositions en vue de l’hiver prochain et de s’assurer que la population dispose de vaccins efficaces. Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a déjà commencé à étudier ce nouveau type de vaccins. Bien que les autorités américaines n’aient encore délivré aucune autorisation, le tandem BioNTech-Pfizer a déjà reçu de Washington de nouvelles commandes pour un total de 105 millions de doses. «Cela pourrait inclure le vaccin COVID-19 pour adultes adapté à Omicron», précise BioNTech dans un communiqué de presse. Il faudra toutefois pour cela l’autorisation de la FDA.
Une recherche qui dope le potentiel
Bien que ce vaccin constitue désormais le cœur de son succès, l’actualité de l’entreprise ne se résume pas à son développement continu. Le 29 juin, l’entreprise, pilotée par son CEO et cofondateur Ugur Sahin, a aussi lancé les «Innovation Series». Il s’agit d’un nouveau format pour dévoiler aux analystes les futurs produits de la firme encore dans les tuyaux et présenter plus en détail le département Recherche, comptant désormais plus de 1’000 collaborateurs. La présentation de 157 pages montre clairement l’énorme potentiel de cette jeune entreprise. Actuellement, pas moins de 21 études cliniques sont menées avec des substances actives développées par BioNTech et 17 produits candidats sont en phase de développement clinique. De plus, l’entreprise s’est récemment tournée vers la recherche sur les antibiotiques. Lors de la réunion virtuelle, BioNTech a ainsi annoncé son intention d’utiliser la technologie ARNm pour lutter contre les bactéries résistantes aux antibiotiques. Des essais cliniques devraient justement démarrer l’année prochaine.
Une trésorerie confortable
Pour réaliser ses ambitions, la direction peut compter sur des caisses bien remplies. À la fin du premier trimestre 2022, ses liquidités s’élevaient au total à plus de 6 milliards d’euros. Ce confortable matelas provient en grande partie des bénéfices engrangés depuis le début de la première campagne de vaccination contre le coronavirus. Ce sont maintenant environ 3.4 milliards de doses qui ont été livrées (voir graphique). Rien que pour les trois premiers mois de cette année, les résultats ont atteint près de 3.7 milliards d’euros. BioNTech a certes peu de chance de se maintenir à ce niveau. Pour 2022, son CEO prévoit un chiffre d’affaires compris entre 13 et 17 milliards d’euros. Lors de l’exercice précédent, ce chiffre atteignait presque 19 milliards. Le 8 août prochain, les investisseurs pourront découvrir si la société est en bonne voie pour atteindre ses objectifs. C’est à cette date qu’Ugur Sahin présentera les chiffres du deuxième trimestre.
Un investissement judicieux
Bien que prévisible depuis longtemps, le fléchissement de la dynamique de l’entreprise a sans doute été l’une des principales raisons de la correction qu’a connue l’action BioNTech. À cela se sont ajoutés des doutes plus généraux sur la nécessité de nouvelles campagnes de vaccination contre la COVID-19. L’augmentation récente du nombre de cas dans de nombreux pays et les nouvelles commandes de vaccins aux États-Unis montrent que ces campagnes sont nécessaires. Des hausses temporaires de l’action n’ont donc rien de surprenant. Si le cours de BioNTech a réussi à dépasser sa moyenne sur 100 jours, la tendance plus générale reste pour le moment attentiste. Pour sortir de cette situation, le titre devra passer le plafond des 180 dollars. À la baisse, la zone des 120 dollars semble bien résister: le cours de l’action en W y a déjà connu deux planchers («double bottom»).
Des résultats trimestriels solides, des perspectives positives ou de nouveaux succès scientifiques seraient autant de facteurs à même de soutenir la récente dynamique à la hausse de l’action. Les investisseurs souhaitant miser sur une reprise peuvent s’intéresser au mini-future long (valeur 119729376). Ce titre de Vontobel, qui offre actuellement un levier d’environ 3.4, fait partie des nouveaux venus sur Swiss DOTS dont nous vous parlions précédemment. De son côté, UBS a lancé sur la plateforme OTC un mini-future long un peu plus agressif (valeur 119249949), avec un levier de 5.1.
Les partisans d’une baisse des cours de BioNTech trouveront également leur bonheur sur Swiss DOTS. Par exemple avec le nouveau mini-future short (valeur 119729371), qui propose un effet de levier d’un peu plus de 9. Un titre équivalent d’UBS (valeur 119410544) affiche lui un levier de 5.5. La règle est la même pour tous les mini-futures: dès que le sous-jacent n’évolue pas dans la direction espérée, des pertes disproportionnées peuvent s’accumuler. Si BioNTech atteint ou franchit le Stop Loss, le produit expirera et les investisseurs devront se contenter d’une faible valeur résiduelle.
À propos de Swiss DOTS
Swiss DOTS est la première plateforme suisse de trading d’OTC pour les produits à levier. Aixtron n’est qu’une des 90’000 idées d’investissement que vous pouvez trader chaque jour entre 8h00 et 22h00, au prix avantageux de CHF 9.- flat par transaction.