Bonnes perspectives de croissance grâce aux mégatendances

À la faveur de mégatendances comme les jeux vidéo et l’intelligence artificielle, le fabricant de puces électroniques américains Nvidia pourrait renouer avec la croissance cette année. Les titres triés sur le volet que propose SwissDOTS peuvent générer des gains importants grâce l’effet de levier.

Les temps sont durs pour les fabricants de puces électroniques. L’an dernier, le Philadelphia SE Semiconductor Index s’est effondré de 36%. Et les dernières annonces des fabricants pourraient causer de nouveaux remous. Par exemple, Samsung Electronics a annoncé son plus faible bénéfice trimestriel depuis 2014 et prédit un premier semestre difficile. Quant à Intel, le géant du secteur, il prévoit même une perte ce trimestre.

Les objectifs semblent atteignables

Toutefois, les investisseurs ne doivent pas mettre tous les fabricants de semi-conducteurs dans le même panier. Ce qui compte, c’est la situation dans laquelle se trouve chacun des groupes. Le fabricant de systèmes d’aide à la conduite Mobileye, par exemple, a agréablement surpris les investisseurs. C’est aussi le cas de Nvidia, qui s’est positionné dans plusieurs secteurs porteurs et qui, de ce fait, a de bonnes chances d’atteindre ses objectifs. Au troisième trimestre, le fabricant de puces électroniques a même dépassé de presque 3% ses prévisions de chiffre d’affaires, avec des ventes s’élevant à USD 5.93 milliards. Nvidia prévoit un chiffre d’affaires de USD 6 milliards pour le dernier trimestre de son exercice 2022/2023 (au 29.01). Le groupe publiera son bilan le 22 février.

En ce qui concerne la croissance, Nvidia marquera le pas au dernier exercice, tant en termes de chiffre d’affaires que de bénéfice. Les analystes s’accordent à dire que son résultat par action va diminuer de 15.2% pour atteindre USD 3.26. Ce recul n’est pourtant pas surprenant: l’été dernier déjà, Nvidia lançait un sérieux avertissement sur ses prochains résultats suite à la mauvaise conjoncture macroéconomique, signifiant par là aux investisseurs le début d’une période difficile. Les retombées sur le cours de l’action ne se sont pas fait attendre et le titre, qui fait partie du Nasdaq-100, a perdu la moitié de sa valeur en 2022.

Le secteur des jeux vidéo aura-t-il bientôt le vent en poupe?

Les investisseurs le savent bien, il faut se projeter dans l’avenir à la bourse, et le futur de l’industrie des semi-conducteurs n’est pas aussi sombre qu’il n’y paraît. Les analystes de Daiwa Capital Markets prévoient que sur le marché du stockage, la demande va augmenter au deuxième semestre, relancée par l’arrivée de nouveaux produits et par le redressement de la demande en Chine, qui a rouvert son économie. Même son de cloche chez le courtier Piper Sandler, qui prédit que les marchés des téléphones mobiles et des PC atteindront leur niveau le plus bas ou presque d’ici la fin du trimestre, et que le segment des jeux vidéo, lui aussi, est en passe de se redresser. Une tendance déterminante pour Nvidia, qui réalise plus de 25% de ses ventes dans ce secteur.

Pour redresser ses ventes sur le segment du gaming, qui avaient diminué de moitié au troisième trimestre, Nvidia mise sur de nouveaux produits, comme la carte graphique haut de gamme GeForce RTX 4090. Nvidia investit aussi massivement dans sa ludothèque. Plus de 1’400 titres sont aujourd’hui disponibles sur sa plateforme cloud GeForce Now. Le fabricant a par ailleurs introduit le DLSS 3, une technologie qui, grâce à l’intelligence artificielle (IA), permet d’augmenter la performance des cartes graphiques et de générer plus d’images par seconde sans perte de qualité dans des jeux comme Microsoft Flight Simulator.

L’IA: le garant de la croissance

Venons-en à l’IA. Si les processeurs graphiques (GPU) d’Nvidia sont sur toutes les lèvres en ce moment, c’est aussi grâce à Chat GPT. Le nouveau programme d’OpenAI, qui peut en quelque sorte fournir une réponse adaptée à n’importe quelle question, a été entraîné sur des processeurs Nvidia. Cela montre que Nvidia est déjà très bien positionnée dans le domaine de l’intelligence artificielle, tout comme dans celui de la conduite autonome. Son chiffre d’affaires réalisé dans ce secteur a progressé de 86% pour atteindre USD 251 millions au troisième trimestre. Cette évolution s’explique, entre autres, par le lancement sur le marché du Polestar 3, le premier SUV 100% électrique utilisant la plateforme NVIDIA DRIVE.

Une tendance positive

Les analystes pensent que Nvidia est en passe de renouer avec la croissance. Son bénéfice par action devrait progresser de 30% ces deux prochaines années. Avec un RCB estimé à 34 en 2024, le fabricant de puces électroniques américain génère des marges confortables sans que sa valorisation soit trop onéreuse. Aussi n’est-il pas surprenant que les analystes émettent une recommandation d’achat pour cette action. Tous les signaux sont au vert pour Nvidia. Lors du dernier mouvement de hausse, les moyennes mobiles à 100 et 200 jours ont été franchies. Le titre se heurte à sa ligne de résistance actuellement, à USD 200. S’il parvient à la dépasser, la voie sera libre jusqu’à USD 220-230. Les chiffres qui seront bientôt publiés pourraient en être l’événement déclencheur. Mais prudence, en cas de chiffres décevants, l’action pourrait replonger à USD 160-170.

Un investissement judicieux

Les investisseurs ambitieux à court terme choisissent le warrant call (ISIN: CH1209450290) de BNP Paribas coté sur SwissDOTS. Son prix d’exercice fixé à USD 200 est à peine plus élevé que le cours actuel. Si les chiffres à venir donnent raison aux investisseurs ambitieux, le titre deviendra vite rentable (dans la monnaie). Les mouvements du cours sont multipliés par 7.56 grâce à l’effet de levier. Attention: ce produit dont la durée est limitée au 17 mars 2023 n’a été pensé que pour des opérations à court terme. Les investisseurs qui souhaitent spéculer à la hausse à moyen terme devraient plutôt se tourner vers le Mini-Future long (ISIN: CH1244023128) d’UBS, qui est tout indiqué. Ce titre à durée illimité (open end) affiche un levier de 5.44 et un spread de moins de 1%. Son niveau stop loss, fixé à USD 164.53058, est à pratiquement 16% de la cote actuelle.

Dans l’hypothèse où Nvidia publierait des chiffres décevants, le warrant knock out (ISIN: CH1237833293) d’UBS peut permettre de changer rapidement son fusil d’épaule pour bénéficier pleinement du mouvement baissier. Avec un levier de 7, il pourrait générer des gains substantiels si le titre tend vers sa ligne de support, à USD 160-170.