Malgré un sell-off, semble-t-il, généralisé, les titres «value» ont mieux résisté que les valeurs de croissance. Le certificat «Mega Cash», porté par cette tendance, a continué de surperformer malgré les turbulences du marché, dégageant un rendement sur dividende de 2.18 % sur 6 mois (4.40 % en termes annualisés).

Pour l’instant, 2022 s’annonce sous de bons auspices, mais le risque d’une évolution à la baisse se profile à l’horizon. Selon les prévisions, les dividendes mondiaux devraient atteindre 1’520 milliards de dollars cette année – un nouveau record. Les chiffres du premier trimestre sont plus que prometteurs: 302.5 milliards de dollars de dividendes versés à l’échelle mondiale, soit un bond de 11% par rapport au premier trimestre 2021 sur une base globale. Cette augmentation, principalement tirée par les banques, les sociétés minières et les matières premières, s’inscrit dans la tendance observée en 2021, avec quelques nouveautés. Le secteur minier, qui s’adjuge des taux de croissance impressionnants, fait course en tête avec une hausse prévue des dividendes de 38%. Il n’est donc guère surprenant que des sociétés comme Rio Tinto soient appelées à compter parmi les plus gros distributeurs de dividendes sur le plan mondial en 2022.

S’il y a de quoi se frotter les mains, qu’en est-il des risques?

Malheureusement, la guerre en Ukraine a plongé les marchés mondiaux dans l’incertitude, sur fond d’accélération de l’inflation.

L’impact de la guerre sur la croissance mondiale pourrait se répercuter sur les dividendes. Suite à l’escalade des tensions entre les deux camps, la Russie a réduit ses livraisons de gaz à l’Europe. L’éventuelle fermeture du robinet de gaz russe frapperait de plein fouet certains pays européens. Or les goulets d’étranglement dans l’énergie en Europe mettent déjà l’économie des 27 au pied du mur, et les prévisions pour le reste de l’année demeurent floues alors que le conflit perdure. L’approvisionnement en gaz russe étant essentiel en hiver, les pays européens doivent rapidement diversifier leurs sources d’énergie en augmentant le recours au charbon et les importations de gaz naturel liquéfié (GNL). Si l’Europe ne parvient pas à trouver des substituts au gaz russe en quantité suffisante, elle n’aura d’autre choix que d’imposer des mesures de restriction d’énergie – un coup dur pour l’économie.

Autre sujet de préoccupation: l’inflation. En mai, elle pointait à 8.5% sur un an aux États-Unis, du jamais-vu depuis 1981. Même tableau en Europe et dans la plupart des pays du monde. Par conséquent, la Fed et toute autre banque centrale qui souhaite contrôler l’inflation et préserver la valeur de sa monnaie seront contraintes de durcir le ton et d’augmenter les taux d’intérêt (taux qui, soit dit en passant, sont restés à des niveaux historiquement bas pendant plusieurs années, probablement l’une des raisons expliquant l’envolée des dividendes sur cette période).

En résumé, le millésime 2022 a bien démarré, mais plusieurs risques pèsent à court terme, les marchés boursiers devraient être à la peine au vu du contexte économique actuel. Les conditions qui prévaudront alors sur le marché pourraient permettre aux titres «value» de l’emporter à nouveau face aux valeurs de croissance.

 

Le Certificat «Mega Cash Dividend» de Swissquote est prêt à dynamiser votre portefeuille, grâce à une stratégie conçue par des experts qui exploitent les conditions de marché actuelles tout en offrant une protection contre la volatilité.

ISIN CH1121318872
Valeur 1121318872
Symbole CASHLK