Lors de son deuxième exercice complet après son entrée en bourse, le fabricant de chaussures de sport a profité du boom du marché des baskets, de l’aura de Roger Federer, célèbre tennisman aujourd’hui à la retraite, et de la disparition progressive des problèmes d’approvisionnement. L’action de On Holding est en effet repartie à la hausse après le mouvement baissier observé en 2022. Grâce à Swiss DOTS, la plateforme OTC suisse leader pour les produits à levier, les investisseurs disposent de plusieurs cordes à leur arc pour se positionner sur ce titre, lequel bénéficie d’une excellente dynamique.

La saison en plein air n’aurait pas pu mieux commencer pour On Athletics Club (OAC). À la mi-avril, la coureuse de fond Hellen Obiri a réussi un véritable coup d’éclat au marathon de Boston. La Kényane a remporté la victoire alors que ce n’était que sa deuxième course sur cette distance. Bravant la pluie et le froid, la marathonienne a parcouru les 42.195 kilomètres avec un excellent chrono: 2:21.38. Hellen Obiri portait des On CloudTri 1 pendant la course, une chaussure développée pour les triathlètes à l’origine. Ce modèle lui a permis de se démarquer d’un groupe de quatre autres athlètes dans les derniers kilomètres. Hellen Obiri a franchi la ligne d’arrivée douze secondes avant l’Éthiopienne Amane Beriso, qui elle-même a devancé l’Israélienne Lonah Salpeter de sept secondes. Les deuxième et troisième coureuses étaient chaussées respectivement par Adidas et Nike.

Une course à rebondissements pour les actionnaires

Et il n’y a pas qu’à Boston que On Holding peut se targuer d’une victoire prestigieuse face à ses deux concurrents de taille. Le spécialiste des chaussures de sport suisse a aussi le vent en poupe à la bourse. Son action cotée sur le New York Stock Exchange (NYSE) a progressé de plus de 90% depuis le 1er janvier. Tandis que le géant du secteur Nike n’a progressé que d’un peu plus de 7%, la capitalisation boursière d’Adidas, numéro 2 du secteur, a tout de même progressé d’un peu plus de 25% sur la même période. Après un tel sprint boursier, le titre On Holding a presque rattrapé ses déboires de l’an dernier. Les actionnaires acquis à la cause de l’investisseur star Roger Federer ont clôturé l’année 2022 avec quelques courbatures. Le titre avait dégringolé jusqu’à USD 15.44 en octobre dernier. À ce moment-là, l’action On Holding ne valait plus qu’un peu plus du quart de sa valeur record de USD 55.87, qu’elle avait atteinte environ onze mois plus tôt. La baisse de la demande – imputable à la Chine pendant la pandémie de coronavirus, notamment – et les problèmes logistiques d’approvisionnement ont plombé l’ensemble du secteur des articles de sport à la bourse. L’action On Holding, qui était alors chèrement valorisée, a donc aussi dû payer un lourd tribut.

Redressement rapide et forte croissance

Les résultats 2022 et les perspectives du groupe zurichois permettent d’expliquer cette récente inversion de tendance. Au quatrième trimestre 2022, ses ventes ont bondi plus fortement que prévu, de plus de 90%, à près de CHF 377 millions. En raison des engorgements dans le transport maritime international de conteneurs, On Holding s’était reportée sur le fret aérien pour remplir ses entrepôts. Ses chaussures de sport produites en Chine, en Indonésie et au Viêt Nam ont aujourd’hui repris la voie maritime. D’où le redressement de sa marge opérationnelle. Quant à son EBIDTA, il s’élevait à 16.8 % au dernier trimestre 2022, soit 11% de plus environ que l’année précédente à la même période (cf. graphique). «Les importants problèmes d’approvisionnement sont maintenant derrière nous, de sorte que l’ensemble de notre équipe peut se concentrer sur ce qui compte pour nos clients», a expliqué Martin Hoffmann, co-CEO, lors de la présentation des résultats.

2023.05.15.Marges
Chiffre d’affaires Marge EBITDA (éch. de droite)

La direction a aussi laissé entendre que ses prévisions étaient supérieures à celles faites par les analystes. Après un chiffre d’affaires qui a passé pour la première fois la barre du milliard de francs en 2022 (plus de CHF 1.2 milliard), ses ventes devraient progresser pour s’établir à CHF 1.7 milliard au minimum en 2023. Et l’équipe de direction table sur une marge EBITDA de 15% en 2023, contre 13.5% en 2022. Après une perte importante en 2021, le résultat affichait un excédent de CHF 57.7 millions. «Nous abordons l’année 2023 en position de force et avec beaucoup d’élan», a déclaré Martin Hoffmann à la fin du mois de mars. Dans un entretien accordé à l’agence de presse Reuters, le co-directeur et CFO du groupe faisait état d’une demande soutenue en provenance des centres commerciaux chinois, après que Pékin ait assoupli ses restrictions sanitaires. Selon lui, les chaussures On Holding restent très prisées par les consommateurs en dépit de l’inflation élevée. Et de conclure que le groupe a fait preuve d’une certaine prudence en raison des perspectives incertaines.

«The Roger» et Jeux olympiques

L’entreprise établie à l’ouest de Zurich devrait rendre compte de l’évolution de son activité pendant les trois premiers mois de l’année, au plus tard le 25 mai, date à laquelle On Holding tiendra son assemblée générale 2022. Mais les actionnaires n’auront pas la chance de voir Roger Federer en personne à cette occasion. «L’assemblée générale sera virtuelle cette année» peut-on lire sur le carton d’invitation. Nul ne sait si l’as des courts de tennis à la retraite sera connecté. Il est cependant certain que son nom sera sur toutes les lèvres. Avec sa collection «The Roger», On Holding mise massivement sur l’aura de celui qui a remporté 20 titres du Grand Chelem. En tant que sponsor et équipementier, On Holding est restée fidèle au tennis même après la fin de la carrière de Roger Federer. En mars, les Zurichois ont signé avec la Polonaise Iga Świątek, numéro 1 mondiale chez les dames, et Ben Shelton, l’étoile montante américaine. Plus généralement, la direction considère que les Jeux olympiques d’été de 2024 à Paris constituent un «objectif important à moyen terme». En investissant dans des équipes d’athlètes qui arboreront ses chaussures, On Holding entend bien se faire aussi visible que possible lors de cet événement majeur.

La concurrence restera rude pour l’équipementier en expansion, aussi bien sur les courts de tennis et les pistes de course à pied que sur le marché des baskets en plein essor. Adidas, Nike et consorts exercent aussi une influence sur On Holding sur les marchés. L’évolution commerciale et du titre de Nike, notamment, a souvent déteint sur l’entreprise suisse. Nike, le Crésus du secteur, fait jeu à part en termes de capitalisation boursière. Wall Street valorise l’entreprise à près de USD 193 milliards actuellement. Avec une valeur boursière de USD 9.4 milliards, On Holding est peu ou prou à égalité avec Puma, le numéro 3 du secteur des articles de sport. L’action On Holding reste onéreuse si on la compare à celle du groupe bavarois. Actuellement, la valeur boursière du groupe zurichois est égale à environ 36 fois l’EBITDA prévu par la direction pour 2023. Pour Puma, ce multiple n’est qu’à un chiffre. Même si la marque au félin bondissant devrait enregistrer une croissance très inférieure à celle On Holding, cet écart est considérable.

Un investissement judicieux

Ce ne sont pas tant les indicateurs d’évaluation, mais la dynamique du cours qui incitent les traders à se pencher sur le titre. Le groupe suisse n’a pas à rougir en matière de momentum. Bien au contraire! On Holding s’est fortement redressée après la tendance baissière observée l’an dernier. La valorisation actuelle du titre est bien supérieure à USD 24, son prix lors de son entrée en bourse. L’action se rapproche désormais de son cours initial. Le titre était valorisé à USD 35.80 lorsqu’il a été admis à la cote du NYSE, le 15 septembre 2021. Pour retrouver ce niveau, cette valeur de croissance devra s’affranchir durablement de sa zone de résistance, autour de USD 33.

2023.05.15.ON graphique
Source : baha, calculs internes.

Les investisseurs trouveront sur Swiss DOTS tous les instruments dont ils ont besoin pour miser sur cette véritable course de haies. Société Générale vient d’émettre un mini-future long (valeur: 126203836) sur la plateforme OTC. Avec un effet de levier de 5.8 actuellement, ce produit structuré permet de miser à la hausse. Le niveau stop loss est fixé à USD 29.89, soit plus d’un dixième sous le cours du sous-jacent volatil. L’écart est de plus de 28 % dans le cas d’un autre mini-future long (valeur: 125769371). Par conséquent, l’effet de levier est environ deux fois moins important.

L’offre de Société Générale permet aussi de miser à la baisse. L’émetteur propose sur Swiss DOTS le mini-future short (valeur: 125769379) depuis le mois de mars. Avec un stop loss fixé à USD 34.05, ce titre affiche actuellement un levier de 8.2. Il existe cependant des alternatives plus défensives. Par exemple, un mini-future short (valeur: 125769382) laisse à On Holding une marge de manœuvre jusqu’à USD 40. Même si le stop loss dépasse de plus d’un cinquième le cours du fabricant de chaussures, ce qui suit vaut tant pour ce produit que pour les autres. Si le calcul sous-jacent de l’investisseur ne se vérifie pas, celui-ci encourt des pertes disproportionnées.

 

À propos de Swiss DOTS

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