À la base, les « Scramblers » étaient des motos qui étaient des motos de route, modifiées par leurs propriétaires pour les rendre « compétentes » en tout-terrains. Steve McQueen en était fan et d’ailleurs on peut imaginer qu’il a insisté pour en avoir une dans la grande évasion. Depuis quelques années, les constructeurs ont compris qu’il y avait un nouveau filon à exploiter. Après la mode du café racer, voici que si t’as pas de Scrambler dans ta gamme, t’es plus personne.

Pour retrouver l’Audio de l’article allez directement sur Bitume.ch

Je ne vais pas vous faire l’inventaire, toujours est-il qu’aujourd’hui, j’ai testé le nouveau Scrambler 1100 de chez Ducati. Ils avaient déjà la première version, une 600 – que je n’ai pas testée, mais là ils ont sorti la version « adulte » avec un 1100 que l’on va pouvoir customiser comme des fous, tellement les possibilités sont énormes. On sent quand même un peu d’inspiration en provenance de Milwaukee. Tout ce qui vient des USA n’est donc par forcément mauvais.

Je vous avoue franchement que j’étais arrivé chez Ducati pour tester la nouvelle Monster 1200 de la firme italienne et comme je suis adepte du vieil adage – vaut mieux être un trouillon vivant qu’un héros mort – j’angoissais un peu à l’idée de monter sur le monstre en question – et, Ô miracle, on m’annonce qu’il y a une petit problème d’organisation dans les motos de prêt et que je vais me donc me retrouver avec la nouvelle Scrambler. Moto qui me faisait de l’œil sur catalogue depuis sa sortie.

Comment cacher mon enthousiasme excessif sans montrer que j’étais plus soulager qu’autre chose de devoir repousser mon essai monstrueux à plus tard ? Le mieux restait encore d’enfiler le casque et les Ray-Bans, de baisser la tête et de faire le type déçu et désabusé alors qu’en fait j’étais fou de joie de toucher mon nouveau jouet. Eh oui, que voulez-vous, la psychologie du motard est fine et subtile.

Au premier coup d’œil, il faut s’appliquer pour faire la différence entre la 600 et la 1100, ça se jouera surtout au guidon, mais on peut dire qu’elle est tout de même plus massive et qu’on voit quand même tout de suite que c’est la version musclée. Par contre, je n’ai pas compris pourquoi Ducati ne s’est pas fendu d’un échappement latéral type « fusil à pompe » comme l’on fait les autres marques qui produisent des Scramblers, Triumph et BMW en tête. Ça ne changera rien au comportement de mon destrier de la journée, mais je croyais que l’échappement latéral était tout de même une marque de reconnaissance pour la catégorie. Là tout de suite, vu de derrière, ça ressemble à une Monster un peu épurée.

 

La suite sur Bitume.ch