Imagine : tu te réveilles un matin, tu allumes ton écran, et là, breaking news : l’Iran ferme le détroit d’Ormuz. Pas une rumeur, pas un tweet mal traduit, non : rideau, terminé, circulez, y’a plus rien à voir. Le monde de la finance, qui d’habitude s’excite pour trois fois rien, se retrouve soudain face à un vrai scénario de film catastrophe. Accroche-toi, ça va secouer.
Pétrole et énergie
Le baril ? Il ne grimpe pas, il explose. Ormuz, c’est le robinet de 20 % du pétrole mondial. Tu bloques, t’as plus rien.
Le Brent, qui roupillait à 77 dollars, se réveille avec la gueule de bois à 130, voire plus si affinités.
Les analystes, d’habitude tout en nuances, commencent à parler de doublement en quelques heures. Le kérosène, l’essence, le gasoil : tout le monde prend l’ascenseur, mais sans arrêt au palier.
Indices boursiers
Les marchés ? C’est la panique. Les traders, qui se prenaient pour des génies la veille, cherchent la sortie de secours.
Les valeurs industrielles, transports, aviation : direction le sous-sol.
Les pétrolières, elles, font la fête sur le toit, mais ça ne dure jamais longtemps.
Parce qu’au bout du compte, la stagflation – ce doux mélange de croissance à zéro et d’inflation à fond – finit toujours par tout écraser.
Forex (devises)
Le dollar ? C’est le roi de la soirée. Tout le monde se rue dessus comme sur les dernières bouteilles en promo.
L’euro, le yen, la roupie : ça dévisse. Les monnaies des pays qui pompent du pétrole ?
Elles font un petit sprint, histoire de montrer qu’elles existent, puis elles reprennent leur souffle.
Inflation et taux d’intérêt
L’inflation ? Elle ressort du vestiaire, plus motivée que jamais.
Les banques centrales, qui rêvaient de baisser les taux pour relancer la fête, se retrouvent à devoir serrer la vis. Résultat : plus de croissance, plus de rêve, juste la réalité qui pique.
Effets géopolitiques et macro
La récession ? Elle frappe à la porte, poliment d’abord, puis elle défonce tout.
L’Asie, la Chine : en première ligne, car sans pétrole qui passe par Ormuz, c’est blackout assuré. Même les stratèges les plus optimistes ressortent leurs vieux manuels de survie.
« Fermer le détroit d’Ormuz c’est comme balancer une enclume dans la mare : tout le monde prend la vague, même ceux qui n’avaient rien demandé! »_Le Loup de Zurich .
Résumé pour ceux qui n’ont pas le temps :
Pétrole : feu d’artifice.
Indices : toboggan.
Forex : dollar bodybuildé, tout le reste en PLS.
Inflation : retour fracassant.
Taux : adieu les baisses.
Macro : récession, chaînes logistiques KO.
L’Iran, en fermant Ormuz, sortirait l’arme nucléaire économique.
Oui, ça leur coûterait cher aussi – mais sur les marchés, ce serait l’apocalypse version express.
Et là, pas besoin de popcorn : c’est la réalité qui s’invite dans ton portefeuille.
