Si tu ne ressens pas un brin de vertige devant la verticalité des bougies Microsoft, c’est probablement que tu trades Swiss Re ou LafargeHolcim. Microsoft c'est +21,7% depuis le début de l'année. Mais cette érection de bougies Japonaises en mode Viagra va-t-elle durer ? !
Le Rocky des marchés
Tu t’attends à un uppercut tous les trimestres, et à chaque fois la cloche sonne… pour une nouvelle orgie de chandelles japonaises.
Résultats T1 2025 ? +13% de chiffre d’affaires, bénéfices hors cadre, Azure qui claque du +33% YoY et la division IA qui imprime 13G$ la main dans le dos.
Les opérateurs, eux ? Tous longs, même la tante du cousin du plombier, et la Suisse qui se fait arroser avec un investissement massif de 400M$ à Zurich et Genève.
Microsoft n’est pas venu tricoter : objectif, faire de la Confédération un Vegas de l’IA, partenaires onusiens et startups, tout le monde dans la rame.
Mais attends, c’est pas fini. Major tom à la tour de contrôle : Microsoft accélère sa mue, le cloud partout, le SaaS comme seul horizon, et si t’as pas migré de ton Office 2016 ou Windows 10 avant octobre, c’est la sortie manu militari du ring tech – cap sur Microsoft 365 ou tu restes au vestiaire.
La stratégie ? Tranchante : abonnements massifs, révisions tarifaires, un son de cloche très “on passe à la caisse”. Pendant ce temps, la team IA broie la concurrence : Copilot nous colle dans Windows 11, Azure IA voit ses prix fondre de 60%, et même DeepMind se fait piller ses meilleurs cerveaux.
Résultat : la part de marché cloud tutoyée, guerre de talents, et Microsoft qui pose son pion sur l’échiquier mondial.
Les analystes
Ils se mettent tous à mouiller la chemise version Livermore : consensus entre 547$ et 786$ pour fin 2025, certains voient même le millier arriver avant 2030, façon “Back to the Moon”.
Mais ici, faut pas oublier: une chandelle, c’est bien, mais une vraie série de chandelles, ça finit souvent façon lendemain de banquette.
Capex en surchauffe (80G$ injectés dans l’IA/cloud), marges grossières qui flirtent avec les 70% mais commencent à céder face à la surenchère d’investissements, et la concurrence (AWS, Google, OpenAI) qui couine aussi fort que les kids devant un stand de barbapapa.
Et le risque ?
Toujours présent. La guerre des talents IA, la volatilité du marché, le retour à la moyenne qui rôde dans un coin comme la gravité sur un bodybuilder trop chargé : un durcissement réglementaire ou une lassitude IA et hop, tout le monde rentre sans les pantalons.
Le “loup de Zurich” le sait mieux que personne : sur les marchés, la fête est bonne tant que tu ne confonds pas momentum et immortalité.
Alors ? Microsoft, c’est la parade à Las Vegas : du strass, des feux d’artifice, et la tentation du all-in.
Mais, comme le disait toujours l’oncle marbrier en taillant une pierre : “la belle érection, c’est celle que tu sais quitter à temps, le cigare intact.”
Profite du rally IA et Cloud, serre tes stops serrés comme un nœud papillon, car sur Wall Street, la meilleure fête, c’est celle dont tu gardes le souvenir… et pas la gueule de bois.
En résumé
Microsoft, c’est la boxeuse invincible qui, dans la lumière des projecteurs, fait vibrer la salle avec des KO à répétition.
Reste lucide, et souviens-toi : même Rocky savait rendre les gants.
Le mot de la fin
Tant que les bougies des marchés financiers montent, profite du show – mais souviens-toi : la meilleure érection, c’est celle où tu lâches la position avant de finir tout nu sur le carreau.
James D.Touati
The Wolf of Zurich
