Bon… Permets-moi d’être cash  Novo Nordisk vient de se prendre un sacré gadin version uppercut façon Rocky IV, crochet du droit, genou à terre. La star danoise des médocs anti-obésité et anti-diabète a planté le décor : révisions de chiffres à la baisse pour la DEUXIÈME fois cette année et des investisseurs qui se sont pris la porte de saloon en pleine face .

On ne parle pas d’un accroc, mais d’un massacre sur le parquet : -31;82% en claque et 74 milliards qui s’envolent, comme les promesses d’un régime miracle avant les fêtes, du 28 juillet au 31 juillet 2025.

Ça équivaut à peu près à la capitalisation de Vinci ( CAC 40) ou LONZA Group AG + KUEHNE UND NAGEL ( pour le SMI ).

Le motif ?

Les messies Ozempic et Wegovy font la gueule dans les rayons US, ralentissement de la dynamique, concurrence qui débarque en SUV (coucou Eli Lilly et son Zepbound qui tape à la porte sans frapper), et une vague de génériques qui s’invitent à l’apéro sans avoir été invités par la FDA.

Les marchés le sentent : la magie du storytelling sur la croissance sans fin, c’est fini, retour au réel.

Et pour couronner le tout, changement de patron à la hussarde, la direction vire à l’italienne : on fout dehors l’ancien boss (Lars Fruergaard Jørgensen), et on balance Maziar Mike Doustdar sur les braises, histoire d’épicer la sauce à la mode Wall Street.

Mais attends, ne plie pas la nappe tout de suite

Novo Nordisk, ce n’est pas la pizzeria du coin qui brûle à la moindre étincelle.

Le cash coule encore à flots, la marge est aussi grasse qu’un burger double-cheese à Manhattan, et dans son business diabète/obésité, c’est toujours El Capo avec 33% du gâteau mondial.

La boîte n’est pas morte, elle a mal à la tête, c’est tout.

Faut digérer le nouvel eldorado de la concurrence, avaler la pilule des prix US, et surveiller les patients qui s’effritent à l’horizon 2032.

Les analystes ?

Ils lavent leur linge sale en public, mais beaucoup commencent à se demander si — après la purge — ce n’est pas la meilleure occaz’ pour embarquer, à condition de supporter quelques vagues, façon Wolfe ou harmoniques, sinon tu bois la tasse.
Avec l’innovation et un vrai retour du management à la scorsesienne, ça pourrait repartir — mais faudra pas rêver d’un rallye façon 2021 sur chaque headline.

Analyse technique

DEEP CRAP + Biseau ascendant.

Stratégies

Achat de CALL sur 3 mois.
ou
ACHAT direct avec STOP REVERSE ( voir video : https://www.youtube.com/watch?v=GxWZ3Aemg0k )

Graphique tradingview NVO : Le-Loup-de-Zurich

En Bref

Un violent rappel à la réalité, des actionnaires groggy, mais un mastodonte qui n’a pas dit son dernier mot.

Le mot de la fin

Bienvenue sur le ring : ça va cogner, mais pour ceux qui aiment les sensations fortes (et qui savent encaisser les secousses), c’est le moment d’affûter les crocs.

« PAKA PAKA! »

James D.Touati
The Wolf of Zurich