Non ce n'est pas la chanson de Françoise Hardy mais le futur hymne national suisse...

Titre de l’article inspiré de la réponse de M. Parmelin au sujet du voyage diplomatique aux Etats-Unis. Le propos n’était pas de résoudre la crise mais de déterminer, «comme on dit en bon vaudois, où la chatte a mal aux pieds». Je doute que la souris ait le temps d’entendre la réponse du félin…

Pendant ce temps sur les places boursières

L’indice paneuropéen STOXX 600 a terminé la séance en hausse de 0,9% à un plus haut d’une semaine, tandis que l’indice des banques européennes a grimpé de 2% pour atteindre son niveau le plus élevé depuis 2010, et l’indice des assurances a progressé de 1,6% pour s’inscrire à un record historique. L’indice allemand DAX a grimpé de 1,12 %, tandis que le FTSE 100 britannique a cédé 0,69%. De son côté, le CAC français a gagné 0,97%. Le secteur de la défense a cédé 2,3%, le groupe allemand Rheinmetall reculant de 8 % après avoir manqué ses objectifs de ventes au deuxième trimestre, en partie à cause du retard dans l’attribution de contrats de défense allemands. Par contre, l’indice européen des technologies a gagné 1,7%, avec des fabricants de puces comme BE Semiconductor, ASML Holding et SAP en hausse de 2,4% à 4,5%.  Mais c’est surtout les services financiers qui ont affiché une très bonne tenue en bourse.Le titre Allianz a pris 4,1% après que le groupe de services financiers a publié un bénéfice net trimestriel supérieur aux prévisions, tandis que la banque belge KBC a grimpé de 6,3 % pour retrouver ses niveaux d’avant la crise financière, après avoir relevé ses prévisions annuelles de marge nette d’intérêt et de revenus totaux. Raiffeisen Bank International a bondi de 13,9% après qu’un tribunal russe a levé le gel temporaire sur les actions de sa filiale russe.

En Suisse, l’indice SMI a gagné 0,80%. Roche et Novartis se sont bien comportés compte tenu des propos de Trump quant aux prix des médicaments aux Etats-Unis. A signaler dans le secteur de la santé la forte hausse de Sandoz Group (+11,7%) grâce à une forte augmentation de son chiffre d’affaire (+4% sur un an).

Aux Etats-Unis, le Dow Jones a cédé 0,51%, le SP500 0,08% et le Nasdaq a gagné 0,35%. Du côté des valeurs, Eli Lilly a plongé de 14,14% après avoir déclaré jeudi que son comprimé expérimental GLP-1 avait aidé les patients à perdre 12,4% de leur poids corporel après 72 semaines dans le cadre d’une étude de phase avancée, soit moins que les résultats des essais précédents pour le traitement injectable contre l’obésité Wegovy de Novo Nordisk. Parmi les autres valeurs en baisse, le fabricant de puces Intel a reculé de 3,14% après que Donald Trump a demandé jeudi la démission immédiate de son nouveau directeur général, Lip-Bu Tan, lui reprochant ses « grandes contradictions » en raison de ses liens avec des entreprises chinoises. La société de cybersécurité Fortinet a plongé de 22,0% après l’annonce de prévisions de revenus inférieures aux estimations de Wall Street.

Dans le secteur des taux, les rendements des bons du Trésor américain ont légèrement progressé jeudi, lors d’une séance marquée par une forte volatilité, à la suite d’une adjudication peu concluante de titres à 30 ans. Le rendement de l’obligation à 30 ans a gagné 1 point de base, à 4,821%. Le rendement de l’emprunt de référence à 10 ans a progressé de 1,4 point de base, à 4,246%, atteignant un sommet de 4,254% après l’adjudication. En Europe, le rendement du Bund allemand à dix ans évolue peu, à 2,626%.

Du côté du marché des devises la livre sterling progresse alors que le vote serré, jeudi, au sein de la BoE sur une baisse des taux alimente les anticipations sur une pause à venir dans l’assouplissement monétaire. La livre sterling gagne 0,54% face au dollar et 0,80% face à l’euro. Le billet vert gagne 0,10% face à un panier de devises de référence. L’euro perd 0,18% à 1,1638 dollar.

et les matières premières?

Le cuivre à trois mois sur le London Metal Exchange a gagné 0,1% pour atteindre 9’686,50$ la tonne métrique. Les États-Unis ont accumulé d’importantes quantités de cuivre en prévision de ces droits de douane. Parmi les autres métaux cotés au LME, l’aluminium a cédé 0,2 % à 2 602,50 $ la tonne, le zinc a progressé de 0,9% à 2’811,50$, le plomb a gagné 0,5% à 2’003$, l’étain s’est raffermi de 1,3% à 33’780 $, tandis que le nickel a reculé de 0,1% à 15’120$.

Le contrat de blé le plus actif à la CBOT progressait de 10,5 cents à 5,19$ le boisseau. La veille, la référence était tombée à 5,04$, son plus bas niveau depuis août 2020, mais s’était maintenue au-dessus du seuil des 5$. Le contrat de maïs décembre à la CBOT gagnait 5 cents, atteignant 4,06 1/4$ le boisseau, après que la plupart des contrats de maïs ont touché des creux historiques la veille. Le soja à la CBOT était dernièrement en hausse de 7,25 cents à 9,91 1/2$ le boisseau, se redressant après avoir atteint la veille son niveau le plus bas depuis avril.

Le Brent recule de 0,55% à 66,52 dollars le baril et le brut léger américain abandonne 0,62% à 63,95 dollars.

Ce matin en Asie

L’indice MSCI le plus large des actions Asie-Pacifique hors Japon a glissé de 0,4 %, le marché de Hong Kong menant la baisse. L’indice Hang Seng de Hong Kong a reculé de 0,6 %, les valeurs technologiques menant la baisse, tandis que l’indice chinois CSI 300 des valeurs de premier ordre a cédé 0,1 %. Les actions australiennes ont également baissé de 0,2 % tout comme le KOSPI coréen qui perd 0,35%. Par contre, les actions japonaises se sont envolées, l’indice Nikkei 225 progressant de 2 % et le Topix atteignant un nouveau record, franchissant pour la première fois le seuil des 3 000 points.

 

« Il faut être un renard pour connaître les pièges, et un lion pour effrayer les loups. » Machiavel

Sources: Boursorama, Reuters, Zonebourse