En octobre, les caisses de pension de l'échantillon d'UBS ont réalisé une performance moyenne de 1,16% après déduction des frais, variant entre 0,13% et 2,81% selon les caisses. Le rendement est de 4,81% depuis le début de l'année et le rendement annualisé est de 3,29% depuis le début de nos mesures en 2006.
En octobre, les caisses de pension de notre échantillon ont réalisé une performance moyenne de 1,16% après déduction des frais, variant entre 0,13% et 2,81% selon les caisses. Le rendement est de 4,81% depuis le début de l’année et le rendement annualisé est de 3,29% depuis le début de nos mesures en 2006.
Malgré les défis persistants, le Chief Investment Office (CIO) reste optimiste quant aux perspectives du marché mondial. Les tensions entre les États-Unis et la Chine ne devraient pas s’intensifier, et l’histoire suggère que les shutdowns du gouvernement américain ont un impact économique limité. L’inflation se modère, et des données sur l’emploi plus faibles pourraient inciter la Fed à assouplir davantage sa politique. Bien que les valorisations technologiques soient élevées, le CIO les considère comme justifiées par le potentiel transformationnel de l’IA et la forte croissance des bénéfices. Les dépenses d’investissement en IA aux États-Unis sont solides mais pas surchauffées, et les géants technologiques d’aujourd’hui se négocient à des ratios P/E beaucoup plus bas (~30x) que pendant le pic de la bulle Internet (>70x).
Le mois dernier, la performance médiane des petites caisses de pension avec des actifs sous gestion inférieurs à 300 millions de francs suisses était de 1,17%, soit plus élevée que celle des grandes caisses de pension avec des actifs sous gestion de plus d’un milliard de francs suisses à 1,1%.
La performance moyenne des classes d’actifs a été positive en octobre. Mesurées en francs suisses, les classes d’actifs se sont classées dans l’ordre décroissant comme suit: les actions mondiales (2,93%), les actions suisses (1,45%), les hedge funds (1,21%), les obligations en devises étrangères (0,86%), le private equity (0,52%), les obligations en CHF (0,51%), l’immobilier indirect (0,51%), l’immobilier direct (0,43%), les infrastructures (0,02%).
Les marchés mondiaux ont fait preuve de résilience en octobre, surmontant les épisodes de volatilité. Le S&P 500 a progressé de 2,3% pour atteindre un nouveau record, marquant ainsi six mois consécutifs de gains, et ce malgré le premier shutdown du gouvernement américain depuis 2018. L’humeur des investisseurs a été stimulé par les solides dépenses de consommation aux États-Unis, une deuxième réduction de 25 points de base de la Fed, de solides bénéfices du troisième trimestre et des investissements continus dans l’intelligence artificielle (IA).
Depuis le mois d’avril les portefeuilles dont la participation dans le secteur des actions a été la plus élevées affichent la meilleure performance. Les actions étrangères, spécialement celles du marché américain, sont les plus imposantes.
Avec une moyenne de 1,26, le ratio de Sharpe (au cours des 36 derniers mois) était inférieur à celui du mois précédent (1,3).
La performance cumulée ne ment pas . Un nouveau cap haussier est atteint. Alors que les indicateurs macro-économiques ne sont pas tous au vert et que la situation politique est contrastée, les marchés actions atteignent des nouveaux niveaux.
