ØRSTED : les ambitions mondiales de l’énergéticien danois

Olivier de Berranger
Olivier de Berranger, CIO, LFDE

L’actu

Le n°1 mondial de l’éolien offshore veut se donner les moyens de devenir le leader mondial des énergies renouvelables. Le groupe danois vient de présenter aux investisseurs un plan qui reflète sa vision de long terme.

Notre analyse

En l’espace de quelques années, l’éolien offshore est passé d’une source d’énergie couteuse à une solution efficace et économique, notamment par rapport au nucléaire et au solaire. La forte baisse des coûts de production est générée par les avancées technologiques mais également par les soutiens publics massifs. Ce qui fait aujourd’hui de l’éolien maritime la solution privilégiée pour produire une énergie décarbonée. ØRSTED (initialement DONG Energy) a métamorphosé son portefeuille d’activités en quelques années. En moins de 15 ans, la société scandinave a opéré un virage de l’énergie fossile aux renouvelables et s’est imposée comme l’un des leaders mondiaux de l’éolien maritime, avec près de 26% de parts de marchés avant la crise sanitaire.

L’énergéticien danois est en passe de devenir un pure player dans les énergies renouvelables. Ce précurseur de l’éolien maritime a annoncé la semaine dernière vouloir augmenter considérablement ses capacités, jusqu’à 50 GW contre 30 GW initialement. Si l’éolien offshore sera, selon nous, le principal contributeur à la croissance de l’énergéticien danois, le groupe souhaite également se développer dans l’éolien terrestre et le solaire. Le groupe voit également dans l’hydrogène une opportunité de diversification attractive et source de synergies. Pour financer cette croissance, le niveau des investissements a logiquement été revu à la hausse.

En conclusion

La prudence peut rester de mise sur les niveaux de valorisation au sein d’un secteur en pleine ébullition. Néanmoins, à l’heure du Green Deal lancé par la Commission européenne qui vise la neutralité carbone à horizon 2050, ØRSTED bénéficie d’une expertise unique et de la taille critique adéquate, selon nous, pour capter la croissance du secteur des énergies renouvelables. De plus, pour ses projets qu’il mettra en service à partir de 2030, le groupe scandinave vise un impact positif net sur la biodiversité.

 


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