Un scénario hautement incertain : la conjoncture mondiale ralentit, ce qui donne lieu à plusieurs trimestres de croissance nulle, voire négative, avant que l’économie ne redémarre légèrement.
Par Dr. Andrea Siviero, Investment Strategist
L’inflation élevée, le resserrement monétaire et la forte incertitude pèsent également sur la croissance mondiale en 2023. La réouverture de la Chine est une bonne nouvelle qui donnera de l’élan à l’économie.
Un atterrissage en douceur est possible, mais semble difficile dans la mesure où la demande toujours soutenue contraint les banques centrales à poursuivre le resserrement de leur politique monétaire. Sauf erreurs de politique ou nouveau choc exogène, une grave récession semble peu probable.
L’inflation globale recule, mais l’inflation sous-jacente se maintiendra à un niveau durablement élevé et ne redescendra pas vers les valeurs cibles des banques centrales avant 2024.
Même si elles ont ralenti le rythme du resserrement monétaire, les banques centrales maintiendront leur politique restrictive un long moment afin de maîtriser l’inflation. Toute la difficulté pour les banques centrales consiste à faire refluer durablement l’inflation sans déclencher une récession profonde.
Perspectives mondiales
Bien que la conjoncture mondiale ait bien mieux résisté que prévu en 2022, le ralentissement se poursuivra en 2023 dans un contexte de forte incertitude. Les pays industrialisés ont pu éviter une récession et les chiffres sont restés relativement solides début 2023. Toutefois, les effets décalés de la politique monétaire laissent entrevoir un affaiblissement de la croissance.
Après s’être inscrits en baisse plusieurs mois d’affilée, les indicateurs avancés et les enquêtes sur l’activité économique future annoncent une reprise, surtout pour le secteur des services qui profite du recul de l’inflation.
«Le sentiment s’est globalement amélioré et les perspectives ne sont plus aussi sombres qu’elles l’étaient encore il y a quelques mois.»
Le sentiment s’est globalement amélioré et les perspectives ne sont plus aussi sombres qu’elles l’étaient encore il y a quelque mois. Les craintes d’un effondrement massif de la conjoncture se dissipent tandis que s’amplifie l’espoir d’un atterrissage en douceur.
Les mesures de lutte contre l’inflation ont déjà déployé leurs effets et l’inflation globale est orientée à la baisse. Toutefois, l’inflation sous-jacente se maintient à un niveau élevé et pourrait se renforcer si la pression haussière sur les salaires, les loyers et les services reste forte.
Après avoir agressivement relevé leurs taux directeurs pour freiner la demande globale, les banques centrales mondiales ont ensuite ralenti le rythme du resserrement monétaire. Mais compte tenu de l’inflation persistante, elles seront contraintes de poursuivre le relèvement des taux et de maintenir leur cap restrictif plus longtemps que prévu. En l’absence de récession marquée, les banques centrales mondiales devraient garder la main sûre et axer leur politique sur la maîtrise de l’inflation.
Conjointement avec la reprise en Chine, les toutes dernières statistiques, qui indiquent une conjoncture robuste aux États-Unis et dans la zone euro, ont renforcé le risque que l’inflation reste soutenue et que le niveau terminal des taux directeurs soit bien plus élevé que prévu.
Les banques centrales sont confrontées à un dilemme : elles doivent continuer à durcir leur politique monétaire pour limiter l’inflation, mais de nouvelles hausses des taux et l’effet décalé du resserrement rapide de l’année dernière pourraient finir par faire basculer les économies dans une récession.
Le FMI a revu ses prévisions de croissance légèrement à la hausse et table désormais sur un recul de la croissance mondiale de 3,4 % en 2022 à 2,9 % en 2023. L’inflation, qui s’est établie à 8,8 % en 2022, devrait descendre à 6,6 % en 2023 et 4,3 % en 2024.
Disparités régionales
Après avoir bien résisté au deuxième semestre 2022, la conjoncture américaine devrait suivre une évolution robuste début 2023, selon les dernières statistiques. Mais compte tenu des effets décalés des mesures de resserrement monétaire et autres, la Fed pourrait être confrontée à un ralentissement de la croissance.
Les secteurs sensibles aux variations des taux d’intérêt (immobilier résidentiel) sont en net recul depuis plusieurs mois. La production industrielle, les investissements des entreprises et les indicateurs régionaux du secteur manufacturier sont orientés à la baisse, ce qui laisse une craindre une décélération prochaine de la croissance américaine.
Bien que les États-Unis connaissent le plein emploi, la demande de main-d’œuvre ralentit dans de nombreux secteurs, tout comme les hausses de salaires. Les revenus, la consommation privée et les ventes de détail ont rebondi après une phase de faiblesse fin 2022, mais les consommateurs finiront tôt ou tard par ressentir les effets de la baisse des revenus réels.
Après le cycle de resserrement le plus agressif de ces 40 dernières années, la Fed a partiellement atteint son objectif, à savoir freiner la demande globale, mais il lui reste beaucoup à faire et les risques de récession ont considérablement augmenté. Afin d’éviter un grave effondrement de la conjoncture, la Fed a progressivement ralenti le rythme, mais elle devrait maintenir le resserrement monétaire jusqu’à l’été et le suspendre à ce moment-là pour observer l’impact global de sa politique.
Un atterrissage en douceur reste possible, mais difficile, avec un chemin pavé d’embûches. L’inflation dans le secteur des services reste élevée et la Fed a besoin de preuves supplémentaires de la désinflation avant de faire une pause. En effet, dans la mesure où la politique monétaire déploie ses effets avec un temps de décalage, de nouvelles hausses de taux pourraient faire basculer l’économie américaine dans la récession. Toutefois, la Fed a placé l’économie américaine sur une trajectoire de désinflation, ce qui lui a permis de gagner beaucoup de temps et de marge de manœuvre politique. Elle semble mieux positionnée pour un atterrissage en douceur que d’autres banques centrales.
L’économie de la zone euro a fait montre d’une étonnante résistance en 2022. Malgré une inflation historiquement élevée, la guerre en Ukraine, la crise énergétique et le ralentissement conjoncturel en Chine, l’économie a évité une récession. Le dynamisme de l’emploi, conjugué à des mesures de soutien budgétaire massives et à l’attitude prudente de la BCE concernant la normalisation de sa politique monétaire, a permis d’éviter un effondrement de la conjoncture, mais a fait flamber les prix dans l’ensemble de la zone euro.
Le sentiment, qui était au plus bas l’année dernière, s’est sensiblement amélioré. Les prix du gaz ont chuté, l’approvisionnement énergétique a été diversifié et la crainte d’une crise énergétique de grande ampleur s’est dissipée. La production industrielle est fragile, mais se stabilise grâce à l’allègement des tensions d’approvisionnement et à la fin des mesures de restriction mises en place en Chine pour lutter contre la pandémie. Le marché de l’emploi est dynamique et les enquêtes sur l’activité économique future indiquent toutes une croissance économique.
Malgré l’amélioration du sentiment économique, les perspectives restent sombres à moyen terme. La zone euro étant confrontée à un ralentissement de la croissance et à un contexte d’incertitudes élevées, une récession légère ne peut être exclue en 2023. La pression sur les prix diminue globalement, mais l’inflation sous-jacente reste trop élevée et se généralise. L’inflation sous-jacente se maintient à des niveaux historiques et la demande intérieure pourrait ralentir sous l’effet de la baisse du revenu réel.
Compte tenu de la croissance robuste, de la pression croissante sur les prix et du soutien efficace de la politique budgétaire, la BCE durcit le ton depuis la fin de l’année dernière. Après avoir tardé à resserrer les rênes monétaires, la BCE doit désormais garder le cap et maintenir une politique restrictive même si une récession menace la zone euro. L’attitude agressive de la BCE pourrait soulever des questions eu égard à la dégradation de la conjoncture dans la zone euro, tandis que les tensions politiques pourraient mettre à l’épreuve le cap restrictif de la BCE.
Après avoir mis un terme à sa politique «zéro Covid» en fin d’année dernière, Pékin concentre cette année ses efforts sur le soutien de la reprise conjoncturelle par le biais de politiques monétaire et budgétaire accommodantes qui accompagnent la réouverture. Le processus sera difficile, mais le gouvernement chinois semble déterminé à atteindre ses objectifs économiques.
Malgré le soutien politique, la croissance a été faible l’année dernière en raison d’une consommation intérieure atone, du recul de la demande internationale et d’un chômage toujours élevé. Toutefois, des signes montrent que le nombre de cas a atteint son point culminant dans les grandes villes. Par ailleurs, les indicateurs de mobilité se sont améliorés.
Les octrois de crédits repartent à la hausse et les indicateurs d’enquête sont revenus en territoire positif en 2023, aussi bien dans l’industrie manufacturière que dans le secteur des services. Les services et la construction rebondissent rapidement sous l’effet de la réouverture et du soutien apporté par les mesures politiques et les projets d’infrastructures. Le secteur manufacturier reprend également des couleurs grâce à l’augmentation des commandes en provenance de Chine et de l’étranger.
La réouverture de la Chine constitue un choc de l’offre et de la demande positif pour l’économie mondiale. Une reprise durable de la Chine dopera la demande globale et amortira la décélération de la croissance mondiale. L’essor de la Chine signifie que la demande augmente dans la République populaire et soutient la croissance des pays exportateurs de matières premières, ce qui pourrait alimenter l’inflation globale.
Synthèse
- Des temps incertains attendent l’économie mondiale, ce qui rend les prévisions conjoncturelles difficiles. Les perspectives pour 2023 dépendront en grande partie de la trajectoire de l’inflation, de la capacité de résistance des économies et de la politique macroéconomique des autorités.
- La croissance mondiale a extrêmement bien résisté en 2022 et début 2023. Les perspectives conjoncturelles sont plus optimistes qu’elles ne l’étaient il y a encore quelques mois, mais l’inflation persistante, le resserrement monétaire continu et l’effet décalé des hausses de taux de l’année dernière déclencheront un nouveau ralentissement de la croissance dans les mois à venir.
- La demande globale soutenue et l’inflation tenace constituent un véritable casse-tête monétaire pour les banques centrales. Les banques centrales doivent garder le cap et maintenir leur position restrictive encore un certain temps afin de restaurer la stabilité des prix et de ne pas alimenter les anticipations d’inflation.
- Le risque d’erreurs de politique a augmenté. Les décideurs doivent soigneusement peser inflation persistante et risque de récession. Un resserrement excessif pourrait faire basculer l’économie mondiale dans une profonde récession ou déclencher une crise financière, tandis qu’un resserrement insuffisant pourrait maintenir l’inflation à un niveau élevé, entraîner une hausse des anticipations d’inflation et faire grimper les coûts de la maîtrise de l’inflation.
- Le scénario de base pour 2023 table sur un ralentissement continu de la croissance mondiale et une éventuelle récession légère, suivis d’une phase de croissance étouffée par l’inflation persistante et le resserrement monétaire.
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