Au cours des dix dernières années, les investisseurs ont souvent entendu dire que les marchés boursiers, notamment aux États-Unis, étaient surévalués ou risqués. Pourtant, ceux qui ont évité les actions par crainte de turbulences sont souvent passés à côté de l’essentiel. Historiquement, les actions ont surpassé les autres classes d’actifs, compensé l’inflation et reflété la croissance économique. La question essentielle n’est donc pas de savoir s’il faut détenir des actions, mais dans quelle proportion et sur quels marchés se concentrer.

Par Zoltan Palfi, gérant de fonds sur les marchés émergents 

 

Les actions comme protection contre l’inflation

Dans les pays où l’inflation demeure élevée, comme en Europe centrale, de nombreux investisseurs cherchent à préserver leur pouvoir d’achat. Outre l’immobilier ou l’or, les actions méritent davantage d’attention. Les entreprises disposant d’un pouvoir de fixation des prix et d’une position dominante sur le marché peuvent répercuter la hausse des coûts, augmenter leurs bénéfices et ainsi protéger la valeur réelle des patrimoines. Ceux qui investissent à long terme et ajustent régulièrement leur allocation en actions obtiennent de meilleurs résultats sur la durée.

Depuis plusieurs années, les actions mondiales semblent chères, mais les marchés poursuivent leur progression. Les périodes de faibles valorisations coïncident généralement avec les crises, lorsque la peur domine. Dès que la confiance revient, les cours sont déjà repartis à la hausse. Tenter d’anticiper le marché reste complexe. Il est plus efficace d’investir régulièrement en actions, en ajustant de façon flexible selon la valorisation et le risque.

Le potentiel des marchés émergents

Aujourd’hui, les marchés émergents offrent les opportunités les plus convaincantes. Ils représentent la majeure partie de la population mondiale, contribuent de plus en plus à la production mondiale et sont pourtant valorisés avec une forte décote par rapport aux pays développés. Beaucoup de ces pays ont fait preuve de discipline budgétaire, accumulé des réserves et gagné en crédibilité grâce à des hausses de taux précoces. Ils disposent aujourd’hui d’une marge de manœuvre pour assouplir leur politique monétaire, alors que de nombreux marchés développés sont contraints. Un dollar plus faible allège également le poids de la dette libellée en dollars et renforce la compétitivité.

Sur le plan structurel, les marchés émergents ont également évolué. Le commerce entre eux s’intensifie, les rendant moins dépendants des exportations vers les pays développés et plus résilients face aux perturbations géopolitiques. Cette diversification des échanges, combinée à une demande intérieure croissante, stabilise leur croissance.

De nombreux pays émergents affichent des niveaux d’endettement plus faibles et des balances courantes plus saines que les pays développés. Leurs banques centrales ont réagi rapidement face à l’inflation et peuvent désormais assouplir leur politique monétaire. L’Asie, en particulier, fait preuve d’un grand dynamisme: tandis que la Chine montre des signes de stabilisation, l’Inde, l’Indonésie et le Vietnam deviennent des moteurs de croissance démographique et technologique. Les analystes y anticipent une croissance des bénéfices d’environ 14%, contre 10% dans les marchés développés.

Du macro au micro: la force de la sélection des entreprises

Investir dans les marchés émergents ne signifie pas seulement parier sur des régions. Le choix des bonnes entreprises est déterminant. Les investisseurs qui réussissent privilégient les sociétés innovantes, dotées d’avantages concurrentiels clairs et d’une gestion compétente.

Plusieurs tendances mondiales plaident aujourd’hui pour un intérêt accru envers les actions des pays émergents. Les contraintes budgétaires aux États-Unis, un dollar plus faible et une croissance mondiale fragile renforcent le besoin de diversification. Les marchés émergents combinent des valorisations attractives, une croissance solide des bénéfices et des moteurs structurels tels que la digitalisation, l’urbanisation et la transition énergétique.

Les investisseurs à long terme y trouvent ainsi des perspectives convaincantes. Les pays émergents allient stabilité budgétaire et croissance supérieure à la moyenne et offrent l’une des rares régions où il existe encore de véritables primes de croissance. Les portefeuilles associant la stabilité des économies développées à la dynamique des marchés émergents peuvent améliorer les rendements et réduire le risque d’inflation.

Dans un monde incertain, les actions restent l’expression du progrès humain, de l’innovation et de la création de richesse. Les actions soigneusement sélectionnées des marchés émergents constituent aujourd’hui l’une des meilleures opportunités de participer à ce progrès.


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