En février, la performance des caisses de pension de l’échantillon d’UBS s’affiche à -1,29%. Toutes les caisses de pension de cet échantillon ont enregistré des rendements mensuels négatifs.

Une fois de plus, lorsque les rendements sont faibles voire négatifs, les grandes caisses de pensions tirent leur épingle du jeu. Celles-ci affichent un rendement de -1,16% alors que les petites caisses perdent 1,39%. Le mois de février 2018 ne ressemble en rien à celui de 2017 lorsque les performances étaient supérieures à 2%.

Finalement la performance des hedge funds est décorrelée de celle des autres catégories d’actifs. Avec une performance de 0,80%, les hedge funds auront été les seuls véhicules de placement en territoire positif. A contrario, les actions suisses ont véritablement soufferts et perdent 4,28%. L’immobilier affiche pour un deuxième mois consécutif une performance négative.

Source: Pictet

Les trois indices Pictet LPP sont en territoire négatif. La catégorie des actions a évidemment fortement pesé sur les performances du mois. Voilà pourquoi le profil le plus agressif, le Pictet 60, a perdu plus de 2%.

Depuis début 2010, les caisses de pension de l’échantillon d’UBS ont atteint un rendement moyen de 4,26% après déduction des frais. Les grandes caisses et les plus petites restent les plus performantes sur la période. Les grandes caisses de pension occupent le premier rang avec une performance moyenne de 4,50% sur la période. Les caisses de taille moyenne ferment la marche avec une performance de 4,18%.

Le ratio risque/performance a diminué en février par rapport au mois précédent. Ce ratio, sur les 36 derniers mois, se situe à 1,18 contre 1,51 précédemment. Les grandes caisses de pension restent en tête de peloton avec une valeur de 1,37.


La dernière étude d’UBS met aussi en lumière les structures de placement des différents segments de caisses de pension. Nous constatons que ces structures n’ont pas changé en février par rapport au mois de janvier. Si les titres suisses sont fortement représentés dans le segment obligataire, ce n’est pas le cas dans celui des actions. L’immobilier se retrouve dans une fourchette comprise entre 17% et 20% alors que les hedge funds ne représentent que 2% à 3% des investissements.