La France a rendue publique début janvier sa nouvelle liste noire des paradis fiscaux. La mise à jour dévoilée par l'administration française désigne treize États ou territoires.

Comme le rapporte Les Echos, les pays concernés sont Anguilla, les Bahamas, les Fidji, Guam, les Iles Vierges américaines, les Iles Vierges britanniques, Oman, le Panama, les Samoa américaines, les Samoa, les Seychelles, Trinité-et-Tobago et le Vanuatu. Seul le Panama est maintenu sur la liste, malgré l’existence d’un accord de coopération, le pays ayant réintégré la liste suite au scandale des «Panama papers».

La Suisse avait été définitivement retirée de la liste grise des paradis fiscaux établie par l’Union européenne en octobre 2019.

L’évasion et la fraude fiscales représentent un préjudice considérable pour les États

Une étude publiée l’année dernière par l’Université de Londres pour le compte du groupe parlementaire européen S&D estimait la perte annuelle en recettes fiscales à environ 824 milliards d’euros pour l’ensemble des États membres de l’UE. Les données communiquées dans l’étude ne sont qu’une estimation et la somme pourrait se situer entre 750 et 900 milliards d’euros, souligne l’économiste Richard Murphy, auteur du rapport.

Comme le montre notre graphique, c’est en Italie que le coût de l’évasion fiscale serait le plus important, suivie de l’Allemagne et de la France où les pertes annuelles sont estimées à environ 118 milliards d’euros.

 

Infographie: Le coût de l'évasion fiscale | Statista
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