Bienvenue dans l’arène, là où la géopolitique ne fait pas dans la dentelle et où le cash, comme la peur, coule à flots.

On aurait pu croire que la planète allait enfin lever le pied, mais non : les États-Unis viennent de balancer la sauce sur les sites nucléaires iraniens, façon blockbuster, pendant que Trump, en mode showman, s’auto-congratule sur la scène mondiale.

Résultat ? Les marchés, déjà sous tension, partent en vrille comme un trader sous caféine, et tout le monde retient son souffle en espérant que la prochaine salve ne viendra pas de l’autre côté du détroit d’Hormuz.

Pétrole, matières premières et roulette russe géopolitique

USA vs Iran : On pensait avoir tout vu, mais là, c’est le feu d’artifice. Trois sites nucléaires iraniens transformés en gruyère par l’Oncle Sam, Trump qui parade façon “mission accomplie”, et derrière, l’Iran qui riposte à coups de missiles sur Israël.

Les marchés pétroliers ? Aussi stables qu’un funambule sous LSD.

Les prix flambent sur les indices et le Crude Oil ce week-end , les traders s’affolent, et la moindre étincelle pourrait faire sauter la baraque la semaine prochaine.

Russie : Toujours dans son coin, sous perfusion de sanctions, mais pas morte. Moscou serre les coudes avec Pékin et tous les recalés du G7, histoire de garder la main sur le robinet énergétique. La débrouille, version Kremlin.

Chine : Premier junkie mondial du pétrole, la Chine flippe à chaque hausse de baril. Elle ratisse large, multiplie les deals, et investit à tout-va dans les métaux critiques. La transition énergétique ? Oui, mais pas sans filet.

Algérie : Opportuniste, l’Algérie tente de tirer son épingle du jeu. Moins de gaz russe chez les Européens ? Parfait, Alger se pose en sauveur, tout en gardant un œil sur les offres chinoises et russes. Le business, c’est le business.

Europe : L’UE joue les équilibristes. Entre dépendance énergétique et ambitions vertes, elle tente d’assurer ses arrières, mais la moindre secousse la fait tanguer. La transition, oui, mais pas si ça fait sauter les plombs.

Marchés financiers : quand la peur fait le prix

Les frappes américaines en Iran ? Un coup de tonnerre. Les investisseurs, jamais à court de panique, désertent les technos pour se planquer derrière l’or et le dollar.

Les “Magnificent Seven” ? Prise de bénéfices, volatilité à gogo, et le VIX qui grimpe comme un sprinteur sous stéroïdes.

Les secteurs défensifs reprennent la main : énergie, armement, or. Le reste ? On verra demain, si tout n’a pas explosé d’ici là.

Pourquoi tout ça ? Et demain, on fait quoi ?

Pourquoi ? Parce que contrôler le pétrole et les matières premières, c’est la clé du jeu. Les flux, les profits, la peur de manquer : voilà le carburant des tensions. Un blocage à Hormuz, et c’est la panique sur les marchés, l’inflation qui galope, et la croissance qui s’étouffe.

Et demain ? Court terme : ambiance cocktail Molotov. Un conflit ouvert, et le baril passe la barre des 100 dollars, l’inflation s’emballe, l’Europe et la Chine trinquent. Les marchés ? Volatils, nerveux, prêts à dégainer au moindre tweet ou missile perdu.

Géopoli-fric, ou comment l’argent et la trouille dictent la danse

Bienvenue dans le vrai monde, celui où l’argent et la peur mènent la danse.

Les puissants naviguent à vue, les investisseurs guettent le moindre signal, et la volatilité est devenue la norme.

La seule certitude ? Tant que le cash et la peur tiendront la barre, la géopolitique restera un immense casino où tout peut sauter à tout moment.

 

James D.Touati
The Wolf of Zurich