Les données économiques publiées au mois de décembre ont relevé une accélération de la conjoncture, notamment aux US et en Chine, où le PMI composite s’établit au-delà de 55, indiquant une activité nettement au-delà de la croissance potentielle.
Par Nicolas Blanc, Responsable de l’allocation
En Europe, où des mesures sanitaires restrictives ont été réinstaurées, il atteint à peine 50, sauvé par une contribution positive de l’activité manufacturière. Dans ce contexte porteur, les marchés, stimulés par une série de nouvelles favorables, ont poursuivi leur mouvement haussier.
D’une part, la mise en place effective des nouveaux vaccins a été extrêmement rapide, puisqu’après des autorisations d’urgence obtenues aux US et en Europe, des millions de doses ont déjà été inoculées. Ceci a permis d’éclipser la dégradation des données infectieuses, notamment la nette hausse de la mortalité globale, qui atteint en fin d’année le double du pic de la première vague. L’Europe et les US sont les principales victimes, alors que les politiques sanitaires en Asie apparaissent remarquablement efficaces.
D’autre part, les membres du Congrès américain ont trouvé un accord pour prolonger les mesures budgétaires de soutien à l’économie, pour un montant global avoisinant les 900 Mds de dollars, certes inférieur aux 2 000 Mds que les démocrates souhaitaient, mais très significatif cependant. L’économie américaine verra donc le revenu disponible des ménages croitre sensiblement en début d’année, ce qui devrait ajouter à une situation de reprise déjà vigoureuse. Le risque d’un «fiscal cliff», qui surviendra lorsque les US devront envisager plus de modération budgétaire, est donc repoussé à plus tard.
Enfin, la saga du Brexit, entamée il y a plus de trois ans, a trouvé une conclusion à la veille de Noël, à peine quelques jours avant la dernière limite (si tard d’ailleurs que l’UE devra mettre en œuvre l’accord avant même que son Parlement puisse le ratifier). Le traité permet d’éviter, pour les biens, les droits de douane et les quotas, mais de nombreuses frictions vont apparaitre dans les échanges, en raison de la divergence possible des standards, tandis que les services semblent avoir été laissés de côté. Même si le pire a été évité, il semble improbable que l’économie britannique puisse profiter sur le plan économique de sa sortie de l’UE.
Bilan de marché par classe d’actifs
Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.
Source : Ellipsis AM, Bloomberg, 31/12/2020. Codes Bloomberg des indices cités : Refinitiv Global Focus Hedged Convertible Bond EUR UCBIFX14 Index, MSCI World MXWOHEUR Index, Barclays Global High Yield Hedged EUR LG30TREH Index, Barclays Global Credit – Baa Hedged EUR H04171EU Index – Refinitiv Europe Focus hedged Convertible Bond Index EUR UCBIFX21 Index, Euro Stoxx 50 SX5E Index, ICE BofA Euro High Yield Index HE00 Index, IBOXX Euro Non-Financials BBB Index IXLH Index.
Ce document commercial est exclusivement conçu à des fins d’information et ne constitue pas un conseil en investissement de produits financiers. Du fait de leur simplification, les informations contenues dans ce document peuvent n’être que partielles. Elles peuvent être subjectives et sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. Toutes ces données ont été établies de bonne foi sur la base d’informations de marché. Pour ceux de ces éléments qui proviennent de sources d’information externes, leur exactitude ne saurait être garantie. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures et la valeur d’actions ou de parts d’OPC peut fluctuer à la hausse comme à la baisse. La responsabilité d’Ellipsis AM ne saurait être engagée par une prise de décision sur la base de ces informations.