Entre instabilité financière, tensions géopolitiques, inflation durable et marchés volatils, les chocs économiques se multiplient et poussent les investisseurs à se tourner vers des actifs tangibles, perçus comme des refuges face à l’incertitude Dans ce contexte, certaines catégories d’œuvres d’art connaissent un intérêt croissant. Considéré comme un actif patrimonial distinct, l’art peut constituer une solution pertinente de diversification.

Grâce à des projets de co-investissement dans des œuvres majeures, tels que ceux proposés par la société française Matis, ce marché devient plus accessible et structuré. Mais pourquoi l’art est-il aujourd’hui perçu comme une “valeur refuge”?

L’art, un actif faiblement corrélé aux marchés financiers

Les valeurs refuges désignent des actifs dont la valeur se tient dans le temps, capables de résister aux périodes de turbulence. L’art illustre bien cette dynamique: lors de la crise financière de 2008, le marché de l’art a retrouvé son niveau d’avant-crise en seulement 20 mois, alors que le CAC 40 a dû attendre 2021, soit près de 13 ans(1). Cette dé-corrélation avec les marchés financiers traditionnels renforce son attractivité auprès des investisseurs à la recherche de stabilité.

2025.09.26.Transactions
Valeur des transactions dans le marché de l’art, Mds €

2025.09.26.CAC40
Cours du CAC 40

Les œuvres blue chip: un marché résilient

Au sein du marché de l’art, les œuvres dites “blue chip”(2), valorisées entre 500’000 et 5 M de CHF, se démarquent. Signées par des artistes qui ont marqué l’histoire, elles concentrent une part disproportionnée de la valeur du marché. En 2024, ces pièces représentaient environ 1% du volume échangé aux enchères, mais plus de 50% de la valeur totale des ventes.

La dynamique de ce segment de marché repose sur un phénomène clé : l’offre est structurellement limitée, tandis que la demande demeure soutenue. Les grands noms du XXe siècle – Picasso, Warhol, Soulages – ont produit un nombre fini d’œuvres, aujourd’hui très convoitées. Cette rareté, associée à leur reconnaissance culturelle et institutionnelle, contribue à soutenir leur valeur.

Selon l’indice Artprice 100©(3), qui suit les performances des 100 artistes les plus côtés aux enchères, le marché de l’art blue chip a progressé de +620% entre 2000 et 2024, contre +220 % pour le S&P 500 sur la même période(3).

L’approche de Matis: co-investir dans des œuvres d’exception

Depuis 2023, Matis permet à ses membres de participer à des projets de co-investissement dans des œuvres d’artistes majeurs. Le principe : sélectionner des pièces emblématiques, les acquérir via une structure dédiée, puis les céder en reversant aux investisseurs leur part du produit de la vente, ainsi qu’une éventuelle plus-value (non garantie).

Depuis son lancement commercial, les membres de Matis ont investi dans plus de 65 œuvres emblématiques (Warhol, Soulages, Niki de Saint-Phalle, etc.). Parmi celles-ci, 16 ont déjà été revendues, générant une performance nette moyenne de 17,7%(4) et un TRI annualisé net de frais de 33,3%(5) sur une durée moyenne de 6,8 mois.

Si l’art attire de plus en plus en période d’instabilité, c’est en raison de sa rareté, de sa faible corrélation aux marchés financiers et de sa dimension patrimoniale unique. En s’appuyant sur des spécialistes agréés comme Matis, les investisseurs peuvent accéder à un univers jusqu’alors réservé à un cercle restreint et intégrer l’art à une stratégie de diversification raisonnée.

-> Pour en savoir plus sur les opportunités actuellement proposées à l’investissement, rendez-vous sur le site de Matis pour créer votre compte investisseur.

(1) — Art Basel & UBS – The Art Market Report 2025

(2) – L’art  blue chip fait référence à des œuvres d’art de grande valeur réalisées par des artistes majeurs, qui ont profondément marqué l’histoire de l’art, reconnus par les institutions muséales, les galeries internationales, et les collectionneurs. Ces œuvres se vendent au prix le plus élevé dans les maisons de ventes aux enchères, à partir de plusieurs centaines de milliers de dollars.

(3) — L’indice Artprice 100 suit les 100 artistes les plus valorisés en vente aux enchères VS le S&P 500

(4) Données actualisées au 2 septembre 2025 – Performance nette investisseur : montant reversé à l’investisseur, net de tout frais et brut de fiscalité, qui correspond à la différence entre le prix de cession de l’œuvre et son montant d’acquisition, auquel sont retranchés les frais afférents à la commission de la galerie, les taxes et les frais de Matis.

(5) Données actualisées au 2 septembre 2025  TRI : Le taux de rentabilité interne prend en compte les flux de trésorerie générés par un investissement sur une période d’un an, ainsi que la valeur de revente finale de cet investissement. Le TRI mesure la rentabilité réelle d’un investissement en prenant en compte le temps et les montants investis.


Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.