Soulages, Picasso, Basquiat, Haring… Depuis une vingtaine d’années, l’art contemporain suscite l’intérêt des investisseurs. Longtemps réservé aux collectionneurs, ce segment est désormais perçu comme une classe d’actifs accessible.

Porté par des projets de co-investissement dans des œuvres d’art, comme le propose la société française Matis, agréée par l’AMF, l’art devient un actif à considérer dans le cadre d’une diversification patrimoniale. Mais alors, comment l’art contemporain s’est-il imposé comme actif financier ? À quelles logiques répond-il?

L’art contemporain: un actif tangible à part entière

À la différence des actifs traditionnels, une œuvre d’art repose sur une valeur physique, concrète, quasiment impossible à dupliquer. Ensuite, c’est un actif non fongique. Contrairement à une action qui fluctue selon des événements exogènes, il dispose d’une valeur intrinsèque, unique. Enfin, l’art a la particularité d’être considéré comme une valeur refuge en temps de crise — son offre est limitée, sa demande stable, lui permettant de protéger contre l’inflation.

Toutefois, l’art n’offre pas des rendements réguliers comme le ferait une action (via les dividendes) ou un bien immobilier (via les loyers). Il constitue donc un stock, dont le gain (non garanti) se fait à la revente, quelques mois ou années plus tard.

Un marché de l’art contemporain structuré et dynamique

Sur le plan des ventes, les transactions sur le marché de l’art se sont élevées à 57,5 milliards de dollars(1) pour l’année 2024. Si le nombre global de ventes a diminué de 12% par rapport à 2023, on observe néanmoins une augmentation des transactions via les ventes privées en maisons de vente (+14%). Les vendeurs et les acheteurs privilégient en effet les transactions privées, offrant un meilleur contrôle et une plus grande flexibilité en matière de prix.

Parmi les œuvres les plus intéressantes, on retrouve les “blue chips(2). Ces œuvres désignent l’ensemble des pièces créées par des artistes qui ont profondément marqué l’histoire de l’art. Ces artistes bénéficient d’une reconnaissance mondiale du marché (représentation par des galeries prestigieuses, records en ventes aux enchères..)., mais aussi des institutions (présence en musées, en collections privées… ). Parmi les grands noms d’artistes “blue chips”, on retrouve Hockney, Soulages, Picasso, Kusama…

Souvent valorisées entre 500’000 $$ et 5M$, leurs œuvres sont considérées comme plus stables. On constate également une forte concentration autour de ces artistes: ces œuvres représentent plus de 60% de la valeur des ventes aux enchères mondiales, pour seulement 1% des œuvres échangées(3).

2025.08.15.UBS Art report

La société Matis(4) s’est spécialisée dans cette cible d’investissement. Sous le format de co-investissement, la société française permet d’investir à plusieurs dans des artistes “blue chips”, en les sélectionnant pour leur renommée et leur bonne tenue dans le temps. En effet, la demande pour leurs œuvres augmente continuellement, là où le nombre d’œuvres disponibles sur le marché s’amenuise, créant un effet de rareté.

Andy Warhol incarne parfaitement l’exemple de l’art contemporain comme classe d’actifs. L’artiste américain a généré à lui seul un chiffre d’affaires global de 134,9 millions d’euros en 2024, avec plus de 1 700 lots vendus aux enchères. En témoigne la récente cession de Matis : la société a cédé une œuvre de Warhol générant une performance nette investisseur de 33,41%(5) en un peu plus de 4 mois, soit un TRI annualisé de 119,3%(6).

2025.08.15.Andy Warhol

 

En résumé, l’art contemporain a connu une forte appréciation depuis les années 2000. Malgré un marché performant, les rendements restent toutefois incertains. Actif peu liquide et soumis aux aléas de son propre marché, les rendements de l’art contemporain dépendent de la revente. Or, celle-ci n’est ni garantie, ni prédictible. D’où l’importance d’être accompagné pour saisir les spécificités de ce marché.

Vous êtes intéressé pour investir dans l’art? Rendez-vous directement sur le site de Matis ou contactez Matis à l’adresse : invest@matis.club.

 

(1) — Source : UBS & Art Basel Art market Report 2024

(2) — L’art blue chip fait référence à des œuvres d’art de grande valeur réalisées par des artistes majeurs, qui ont profondément marqué l’histoire de l’art, reconnus par les institutions muséales, les galeries internationales, et les collectionneurs. Ces œuvres se vendent au prix le plus élevé dans les maisons de ventes aux enchères, à partir de plusieurs centaines de milliers de dollars.

(3) — Source : UBS & Art Basel Art market Report 2024

(4) — Matis est une société spécialisée dans le co-investissement en œuvres d’art contemporain. Elle ne garantit aucune performance future. Informations disponibles sur www.matis.club

(5) — Données actualisées au 22 juillet 2025. Performance nette moyenne : montant reversé à l’investisseur, net de tout frais et brut de fiscalité, qui correspond à la différence entre le prix de cession de l’œuvre et son montant d’acquisition, auquel sont retranchés les frais afférents à la commission de la galerie, les taxes et les frais de Matis.

(6) — Données actualisées au 22 juillet 2025. TRI : Le taux de rentabilité interne prend en compte les flux de trésorerie générés par un investissement sur une période d’un an, ainsi que la valeur de revente finale de cet investissement. Le TRI mesure la rentabilité réelle d’un investissement en prenant en compte le temps et les montants investis.

(7) — L’indice Artprice 100 suit les 100 artistes les plus valorisés en vente aux enchères VS le S&P 500 


Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.