CELLNEX : une année de transformation

Olivier de Berranger

L’actu

Le groupe espagnol, spécialiste des infrastructures télécoms, a publié des résultats 2019 légèrement supérieurs aux anticipations communiquées par le management, avec un chiffre d’affaires en hausse de 15%, à 1 035 millions d’euros, un EBITDA en croissance de 16%, à 686 millions d’euros, et un dividende proposé réhaussé de 10%.

 

Notre analyse

Alexis Bienvenu

Le titre traite sur ses plus hauts niveaux historiques grâce à une publication réussie marquée par une croissance en organique des revenus de +5,5% et un nombre de points de présence (points physiques de collecte du réseau internet) en hausse de 47%, passant de 34 000 à 50 000 en un an. Le nombre de clients connectés par tour—le tenant ratio—s’établit à 1,60. Il laisse encore envisager des perspectives de croissance puisque les acteurs américains, à l’image d’American Tower, se situent entre 2 et 2,5, dans un marché consolidé.

CELLNEX dispose d’un carnet de commandes de 40 milliards d’euros grâce aux contrats signés avec les opérateurs télécoms, l’équivalent de 35 années de chiffre d’affaires. Dans ces conditions, les anticipations de l’équipe de direction pour 2020 s’établissent autour d’un EBITDA compris entre 1 065 et 1 085 millions d’euros, soit une hausse de 50%.

 

En conclusion

Depuis 2018, la transformation de CELLNEX s’est opérée à vive allure, l’opérateur espagnol ayant multiplié les acquisitions, les deals et les partenariats, avec ILIAD, SALT, BOUYGUES ou encore ORANGE. Le groupe est ainsi devenu le premier opérateur européen, avec une part de marché de 15% grâce à plus de 23 000 tours implantées en Italie, en Espagne, en France, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Suisse. La consolidation du secteur des tours télécoms devrait néanmoins se poursuivre puisque la majorité des tours est toujours gérée par les opérateurs télécoms eux-mêmes.

 


Les informations communiquées sont le résultat de recherches internes réalisées par l’équipe de gestion dans le cadre de son activité de gestion d’OPC et non d’une activité d’analyse financière au sens de la réglementation.

Cette analyse est fondée sur la base des meilleures sources en notre possession et issues d’informations publiques. Elles n’engagent aucunement La Financière de l’Echiquier et ne sont pas constitutives d’un conseil en investissement.