L’environnement macroéconomique encourage l’investissement dans des actifs risqués. Malgré cela, certaines préoccupations persistent: la forte concentration du marché boursier, une dépendance croissante aux investissements liés à l’intelligence artificielle, des interrogations sur l’indépendance de la Fed, la diminution du dollar américain et une fragmentation accrue.
Par Henk-Jan Rikkerink, Head of Solutions and Multi Asset team & Salman Ahmed, Head of Macro and Strategic Asset Allocation

L’année 2026 débute dans un climat positif, marqué par une croissance solide et des politiques monétaires et budgétaires qui soutiennent les entreprises. L’inflation reste élevée, mais continue de diminuer. Le risque d’un ralentissement lié aux droits de douane est désormais jugé faible. Cependant, des incertitudes subsistent, telles qu’une éventuelle dégradation du marché du travail américain, le flou autour de l’indépendance de la Fed et la dynamique du cycle d’investissement dans l’IA. Néanmoins, ces risques apparaissent maîtrisables. Les analystes signalent la baisse des taux d’intérêt, des conditions de financement plus avantageuses et une politique économique américaine plus favorable.
La fragmentation progresse
La fragmentation mondiale s’accentue depuis le «Liberation Day» de Trump, alors que la politique commerciale américaine devient très restrictive. Un dollar plus faible est encouragé pour réduire le déficit et attirer les capitaux vers des actifs productifs, faisant du dollar un outil stratégique qui devrait continuer à baisser. L’indépendance de la Fed sera davantage débattue dès mai 2026, et les investisseurs devront reconsidérer le risque lié aux placements en dollars.
Le défi : renforcer la résilience

L’année 2026 pourrait voir la volatilité mondiale augmenter. L’inflation restera structurellement plus élevée et la corrélation entre actions et obligations continuera de croître. Cela plaide en faveur de sources alternatives de diversification telles que les actifs réels, les devises et les stratégies de rendement absolu. L’or peut offrir une protection. L’euro apparaît également plus attractif, soutenu par un assouplissement budgétaire et une hausse des dépenses de défense. Les investissements axés sur les dividendes élargissent le spectre au-delà des valeurs technologiques et offrent des flux de trésorerie plus stables. Sur le long terme, la question se pose de savoir si les dispositifs de couverture actuels sont suffisants pour les investisseurs non américains dans un monde où le dollar est politiquement affaibli.
Où se trouvent les autres opportunités
Une dépréciation du dollar américain devrait clairement avantager les marchés émergents, grâce à des flux de capitaux plus importants, des conditions commerciales améliorées et des coûts de financement généralement plus favorables. Les placements dans les marchés émergents sont donc considérés en 2026 comme une conviction centrale. La Corée du Sud et l’Afrique du Sud bénéficient d’une hausse de leur notation grâce à l’amélioration de leurs fondamentaux et à des valorisations attrayantes, tandis que la Chine offre des opportunités supplémentaires grâce à un soutien politique continu.
Les obligations des marchés émergents en devises locales sont également attractives – en particulier en Amérique latine, où de forts rendements réels et des courbes de rendement pentues sont convaincants. Le Brésil est particulièrement prometteur. Sur le segment du crédit, les obligations à haut rendement semblent actuellement plus avantageuses que les obligations de catégorie investissement, les fondamentaux du segment high yield restant solides.
L’IA : l’inévitable sujet
L’IA promet des gains de productivité et des marges plus élevées, ce qui amène le marché à accepter des valorisations supérieures sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’IA. Outre les développeurs de base, des acteurs moins connus de l’infrastructure, des plateformes et des fabricants de puces en bénéficient également. En 2026, l’«IA physique» pourrait connaître un essor, notamment dans la robotique et l’automatisation industrielle. L’énorme demande en électricité nécessitera d’immenses investissements dans les réseaux d’ici 2050, ce qui stimulera fortement la demande de matières premières telles que le cuivre et l’uranium. Tout au long de la chaîne de valeur de l’IA, de nombreuses opportunités d’investissement émergent : des hyperscalers aux fabricants de puces, en passant par les entreprises de second rang.
Malgré les risques, l’environnement de marché offre des opportunités attractives, s’inscrivant dans une profonde transformation structurelle. Les investisseurs doivent examiner les risques avec plus de rigueur, en maintenant un équilibre prudent et en restant attentifs aux éventuels déséquilibres sur les marchés, dans l’économie mondiale et dans la géopolitique.
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